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inquiétude

Qu’est-ce que l’inquiétude ?

Véronique est inquiète pour son emploi. L’entreprise dans laquelle elle est employée passe un moment difficile. Véronique a peur d’être licenciée. Ceci la perturbe énormément, elle est moins concentrée dans la journée et elle a du mal à dormir la nuit. Véronique souhaite se libérer de cette situation, car elle en souffre.

Ici, l’inquiétude est définie comme la peur d’un futur possible.

D’où vient l’inquiétude ?

Un sentiment d’impuissance

Lorsque Véronique était enfant, ses parents étaient très prévenants. Ils faisaient tout ce qui étant en leurs moyens pour éviter qu’elle souffre. Ses parents répondaient à ses besoins pour éviter ses frustrations et ils pouvaient même devancer ses attentes. Véronique n’a pas vraiment été accompagnée pour vivre ses émotions de frustration. Car ses parents n’avaient pas les moyens de les vivre en résonnance chez eux. L’inconscient de Véronique a compris que ses émotions de frustration étaient dangereuses, car même ses parents ne pouvaient pas les vivre. Ses émotions de frustration étaient perçues comme impossibles à traverser.  L’inconscient de Véronique a enregistré que pour vivre le « bien-être », elle devait éviter les frustrations en mettant la pression sur son entourage.

Comme nous pouvons le voir avec l’histoire de Véronique, les émotions de frustration sont perçues comme insurmontables. Donc l’inconscient les perçoit comme une perte de contrôle et un risque de mort. Il a donc mis en place la stratégie d’inquiétude qui vise à éviter les émotions de frustration pour assurer la survie. Ceci en restant dans le connu.

À la lumière de ses explications, Véronique prend conscience que son inquiétude vis-à-vis de la situation de son entreprise est la conséquence d’une stratégie de survie qui vise à éviter l’inconnu. Ceci pour éviter les émotions de frustration qu’engendre le changement de paradigme.

Une vision erronée de l’émotion

Comme nous l’avons vu avec l’histoire de Véronique, l’inconscient perçoit les émotions de frustration comme un danger de mort. Ce qui a pour conséquence de maintenir dans le connu, en mettant la pression sur son entourage.

Ceci vient d’une perception erronée de l’inconscient. Il est persuadé que s’il vit l’émotion il va être submergé et qu’il va mourir. Or, une émotion dure en moyenne 7 secondes ! Elle ne fait que passer. C’est la peur de l’émotion qui la bloque et qui fait que ça dure dans le temps.

Cette stratégie a été mise en place avant l’âge de 7 ans, c’est-à-dire, lorsque le cerveau était immature. Ce qui fait qu’il n’était pas possible à cet âge de percevoir la complexité du processus émotionnel. En effet, le cerveau tend toujours à vivre la joie. Et lorsqu’il y a une situation inconnue, le processus émotionnel se déroule comme suit :

  • La peur : Qui engendre la fuite et vise à revenir dans le connu
  • La colère : Qui engendre la lutte et qui vise à changer la réalité pour rétablie le connu
  • La tristesse : Qui engendre un repli sur soi et intègre l’inconnu comme connu

Le processus émotionnel peut se représenter de la manière suivante :

Cycle emotionnel

(Pour aller plus loin, vous êtes libre de lire l’article « Comment se libérer des émotions désagréables« )

Véronique réalise que son inquiétude vient de son inconscient qui pense que l’émotion est un puits sans fond. Elle réalise que l’inquiétude vient d’une peur de l’émotion. Elle prend conscience que ce n’est pas vraiment la situation qui la fait souffrir, mais un blocage d’une émotion et de préservation sa zone de connue.

Une perception erronée de l’inconfort

L’inconscient perçoit l’inconfort de l’émotion de frustration comme un danger de mort. Or, il ne perçoit pas que l’inconfort de cette émotion permet d’étendre sa joie !

En effet, lorsque je passe le cycle émotionnel, il y a une résistance qui vise à me maintenir dans le connu. Car ma zone de connu me permet d’être en sécurité et de vivre la joie. Or, si j’empêche l’extension de ma zone de connue, j’empêche l’extension de ma joie. Et j’augmente mon inquiétude et la sensation de lutte qui est associée.

zone d'inconfort

L’inconfort indique que je suis en train d’étendre ma zone de connu via le processus émotionnel. Et que par conséquent, je suis en train d’étendre ma zone de joie !

(Pour aller plus loin, vous êtes libre de lire l’article « Pourquoi l’inconfort est la clé d’accès à la liberté« )

Véronique réalise qu’elle percevait l’inconfort comme négatif. Elle s’aperçoit qu’il s’agit d’un processus naturel d’extension de sa zone de connu et de joie. Véronique commence à voir l’inconfort comme un indicateur positif.

Comment se libérer de l’inquiétude ?

Être clair sur ce que je veux vraiment !

Pour me libérer de l’inquiétude, je dois passer l’inconfort qui en est à l’origine. Pour ça, je dois être clair sur ce que je veux vraiment et non ce que je veux éviter. En effet, la vision du futur agréable me donne de l’énergie et me permet de rendre l’inconfort supportable.

Je dois donc prendre le temps de formuler ce que je veux vraiment. Pour ça, je peux utiliser le modèle SMART pour définir mon objectif :

  • Spécifique : Je dois être précis dans ce que je souhaite.
  • Mesurable : Je dois pouvoir mesurer mon évolution.
  • Acceptable : Je dois être motivé par cet objectif et avoir une vision des étapes à franchir.
  • Réaliste : J’ai les ressources ou je peux les trouver
  • Temporel : Défini dans le temps.

Véronique prend conscience que ce qu’elle souhaite vraiment c’est être libre. Elle réalise que pour ça, elle doit passer l’inconfort de la peur du licenciement. Elle est suffisamment motivée par la liberté pour s’imaginer libre dans 3 mois. Pour atteindre sa liberté, elle fait le choix d’être accompagné.

Changer la vision du futur

Pour contrecarrer l’inquiétude, je peux changer la vision catastrophique du futur en collant le plus à la réalité possible. En effet, la perception de la situation est biaisée par la peur inconsciente de mourir. Pour ce faire, je peux investiguer en me posant les questions suivantes :

  • Qu’est-ce qui va se passer réellement dans le pire des cas ?
  • Vais-je mourir ?
  • Quelles sont les solutions qui s’offrent à moi ?

Véronique se rend compte que dans le pire des cas, elle sera au chômage et qu’elle aura une indemnité de licenciement. Qu’elle ne va pas mourir ! Mais elle va devoir réduire son train de vie, le temps de trouver un autre emploi. Véronique prend conscience qu’elle pourra même en profiter pour se faire financer un bilan de compétence et/ou une formation.

Traverser l’émotion perçue comme un danger de mort

Comme nous l’avons vu, l’inquiétude vient d’une peur de mourir si je vis l’émotion. Un des moyens de débrancher la stratégie inconsciente de l’inquiétude est de vivre l’émotion jusqu’au bout. Si bien que l’inconscient verra que je ne suis pas mort. Et il intégrera ce type d’émotion comme connue et sécurisée. Et désactivera la stratégie de survie qui n’aura plus lieu d’être.

Pour ce faire, je peux utiliser l’énergie de la colère pour rester uniquement dans le corps en contact avec la sensation désagréable :

  • Je pense à une situation qui m’a énervé
  • Je ressens la puissance de la colère et je reste avec cette sensation
  • Je mets de côté la situation qui m’a énervé pour ne garder que la puissance de la colère
  • Je pense à la situation qui m’inquiète
  • Je ressens dans le corps cette émotion d’inquiétude
  • Je me connecte à la puissance la colère pour rester en contact avec la sensation d’inquiétude jusqu’à ce qu’elle soit traversée

(Pour aller plus loin, vous être libre de lire l’article « Comment l’énergie de la colère peut apporter la paix« )

Véronique pense à une situation qui l’a profondément énervée. Elle prend conscience qu’elle n’avait jamais pris le temps de goûter la puissance de l’énergie de la colère. Véronique voit qu’elle a une puissance à disposition. Elle pense à la peur d’être licencié et ressent la sensation désagréable dans le corps. En se reconnectant à la puissance de l’énergie de la colère et son envie d’être libre, Véronique reste avec la sensation jusqu’à ce qu’elle soit à l’aise. Elle s’aperçoit qu’elle peut penser à la situation difficile de l’entreprise sans ressentir la sensation d’inquiétude. Véronique se surprend même à trouver des solutions pour l’entreprise.

L’inquiétude ne vide pas demain de son chagrin, elle vide aujourd’hui de sa force. – Leo Buscaglia

Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être

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