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Destructeur

Qu’est-ce qu’être destructeur ?

Élise est designer web au sein d’une agence de création de sites internet. Elle est énervée contre son responsable qui met une pression sur les équipes pour tenir les délais. Élise voit bien qu’il s’agit d’une sous-évaluation de la charge de travail par le commercial pour pouvoir signer le contrat. Or son responsable est focalisé sur l’objectif et refuse toute discussion. De plus, il est cinglant envers toute personne qui cherche à expliquer que le retard vient d’une surcharge de travail. Le responsable attaque la personne sur ses qualités professionnelles ou même sur des aspects propres à sa personnalité. Élise trouve son responsable destructeur et elle ne le supporte plus.

Ici, être destructeur est défini comme le fait d’attaquer les personnes plutôt que de réfléchir sur le fond.

D’où vient cette aversion à la destruction ?

Une histoire de vie

Lorsqu’Élise était enfant, ses parents étaient très stricts. Ils souhaitaient qu’elle soit une « bonne personne » et qu’elle respecte « ce qui se fait » et « ce qui ne se fait pas ». Ses parents étaient très sensibles au regard des autres et il ne voulait pas être jugé de « mauvais parents ». Ils étaient convaincus que leur référence de « bonne personne » était vraie. Ils ne voyaient pas qu’il s’agissait de leur peur d’être rejeté qui les forçait à être dans « le moule ». Lorsqu’Élise avait un « mauvais comportement » selon eux, ils la réprimaient. Ceci était très douloureux pour l’enfant qu’était Élise, car il s’agissait d’un manque d’amour. Étant totalement vulnérable, elle n’avait pas d’autre choix que de se conformer à l’exigence de ses parents. Mais en fond, il y avait l’enfant spontané qui était en total désaccord avec le comportement de ses parents qui visait à détruire son être. Son inconscient ayant perçu le danger de la destruction, il a mis en place un enfant protecteur qui visera à éviter la destruction.

Comme nous pouvons le voir avec l’histoire d’Élise, l’aversion à la destruction vient d’un rejet du comportement destructeur de ses parents qui cherchaient à la faire entrer dans « le moule ». Ceci en détruisant son être pour qu’elle soit conforme à l’image de la « bonne personne ». Son inconscient ayant perçu la destruction comme un danger, il scanne la réalité pour identifier toute situation de destruction afin de l’éviter.

À la lumière de ces explications, Élise prend conscience que son aversion à la destruction vient d’un schéma inconscient issu de son enfance. Elle réalise que son inconscient fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter de vivre à nouveau la destruction de son être. Élise comprend pourquoi elle réagit de manière si virulente vis-à-vis de son responsable. Elle voit qu’il s’agit d’un schéma de survie.

Une croyance limitante

Comme nous avons pu le voir avec l’histoire d’Élise, son inconscient cherche à éviter la destruction afin d’éviter de vivre à nouveau la destruction de son être. L’intention étant de vivre l’expression de son être librement, ce qui lui apportera l’harmonie. Nous pouvons voir que la croyance limitante est :

  • Si j’évite la destruction, je vis l’harmonie.

Or, l’histoire d’Élise nous montre qu’éviter la destruction engendre une tension et la disharmonie. Ceci vient de l’immaturité du cerveau qui a créé le schéma inconscient d’évitement. En effet, avant 7 ans, nous ne disposons que du cerveau émotionnel. Ce dernier n’a pas les moyens de percevoir la complexité et il met en place des stratégies simples du type :

  • J’évite X pour avoir Y

Sans voir que les stratégies d’évitement sont des stratégies d’attraction. Ceci vient du fait que l’inconscient peut traiter 400 milliards de bits d’information par seconde et le conscient seulement 2000. Ce qui fait que ce type de stratégie engendre une boucle mentale :

  • L’inconscient scanne la réalité pour identifier les situations destructrices
  • L’inconscient amène toutes ces situations au conscient
  • Le conscient cherche à les éviter et entre en tension
  • La croyance « il faut éviter la destruction pour vivre l’harmonie » se renforce
  • L’inconscient scanne à nouveau la réalité pour identifier les situations destructrices…

La stratégie d’évitement de la destruction me fait percevoir la destruction dans la réalité et engendre une tension.

Élise prend conscience que le fait de vouloir éviter la destruction pour vivre l’harmonie génère l’inverse. Elle réalise que le schéma inconscient créé dans son enfance pour servir son bien-être ne fait que générer du mal-être. Élise voit que l’évitement de la destruction ne lui amènera pas l’harmonie.

Pourquoi accepter d’être destructeur amène l’harmonie dans le monde ?

Accepter d’être destructeur permet d’être constructif

Comme nous l’avons vu avec l’histoire d’Élise, vouloir éviter la destruction fait que notre inconscient va filtrer la réalité à partir des situations de destruction qu’il veut éviter. Or, ce schéma inconscient de survie fait qu’il dépense les ressources disponibles pour l’évitement. Ce qui a pour effet de réduire l’accès à nos ressources qui nous permettrait de construire ce que l’on souhaite vraiment.

Élise prend conscience qu’en passant son temps à éviter la destruction, l’inconscient ne permet pas de mettre des ressources à construire ce qu’il veut vraiment. Elle voit qu’éviter de détruire limite l’accès à la construction.

De plus, pour construire nous avons besoin de détruire. Par exemple, si je veux construire une table en bois, je vais détruire un arbre. Ce qui veut dire que construire nécessite la destruction. Un autre exemple qui est celui de Martin Luter King. Ce dernier voulait « le vote pour tous ». Pour amener cette idée, indirectement il détruit l’idée « le vote que pour les blancs ».

Or, si la destruction est interdite, elle est interdite à l’extérieur et à l’intérieur. Le cerveau immature n’est pas capable de mettre en place une stratégie complexe. Donc il interdit la destruction qu’elle soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Ce qui veut dire que je n’ai pas accès à la destruction, ce qui m’empêche de construire. Que ça soit construire ma vie ou quoique ce soit d’autre.

Élise prend conscience que vouloir éviter la destruction, c’est éviter la construction. Elle réalise que s’autoriser à être destructeur, c’est s’autoriser à construire. C’est s’autoriser à construire se vie, à être libre.

Permet de voir les belles facettes en soi

Quand j’accepte d’être destructeur, il y a un schéma inconscient d’évitement de la destruction qui s’arrête. Ce qui fait que le jugement de différentes parties de soi s’arrête. La vision réduite de ce que je suis aux schémas destructeurs cesse. Et il y a une vision plus large de mon être. Je peux voir les différentes facettes qui sont belles et qui cherchent à servir la vie. Je peux voir mes talents et comment ces derniers peuvent être au service d’une vision d’un monde plus harmonieux.

Élise réalise qu’accepter d’être destructeur permet de voir plus largement l’être qu’elle est. Ceci lui permettra aussi de voir les personnes dans leur entièreté et voir au-delà de leur côté destructeur. Ce qui lui permettra de moins réagir pour pouvoir plus agir.

Permet d’exprimer ses belles facettes et servir sa vision du monde

Quand j’accepte d’être destructeur, je peux voir que je ne peux pas courir 10 lièvres à la fois. Ce qui veut dire qu’à vouloir uniquement me focaliser sur ce que je ne veux pas, je pense que j’agirai pour le monde qui me convient quand je n’aurai plus de schémas destructeurs. Or, je vais passer ma vie dans l’évitement de ce que je suis et je n’offrirai pas au monde ce qui est beau en moi. Je passerai la plupart du temps de ma vie à détruire plutôt qu’à construire.

C’est quand j’accepte d’être blanc et noir que je peux contribuer au monde.

Prenons l’exemple d’Arnold Schwarzenegger qui est un écologiste qui roule en Hummer. Il le dit lui-même, il est un humain dans ses contradictions. Il s’est autorisé à rouler en Hummer parce que ça le faisait vibrer. Et il n’a pas cherché à détruire cette part « non écologique » de son être. Ce qui lui a permis d’avoir accès à la joie et exprimer sa part écologique avec un impact plus grand. C’est lorsqu’il était gouverneur de la Californie qu’il a fait énormément de choses pour l’écologie. En d’autres termes, c’est parce qu’il a accepté de détruire en n’étant pas écologique qu’il a permis à sa part écologique de donner vie à de nombreux projets écologie dans la Californie. L’écart entre sa part non écologique et sa part écologique est positif !

L’acceptation de son côté noir permet à son côté blanc de s’exprimer plus largement !

Élise réalise qu’à vouloir éviter la destruction, elle se coupe de ce qui pourrait la faire vibrer. Ce qui lui coute de l’énergie. De plus, elle s’empêche de contribuer plus largement à la vision du monde qu’elle souhaite.

La destruction est à l’identité, ce que le couteau est au cuisinier. Elle permet construire à partir de quelque chose.

Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être

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