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Libre

Qu’est-ce que la liberté ?

Nicolas est consultant au sein d’un cabinet de conseil en qualité. Il aide les entreprises à mettre en œuvre des processus qualité. Il est frustré par la résistance des personnes à appliquer les processus.

Pourtant, dans sa vision, si les processus étaient appliqués, ça serait fluide et ça simplifierait la vie de tout le monde. Nicolas vit un mal être, car il passe son temps à se battre contre les résistances au changement.

Son métier perd de son sens, car selon lui, il permet de gagner à la fois de l’efficacité et de la fluidité. Nicolas se sent prisonnier de sa condition et il est en quête d’un nouveau métier pour être libre.

Ici la liberté est définie comme l’absence de contrainte, l’absence d’opposition, l’absence d’émotion jugée désagréable.

D’où vient la sensation d’enfer-me-ment ?

Dans l’histoire de Nicolas, nous pouvons voir qu’un schéma inconscient vise la liberté en évitant de vivre des émotions jugées désagréables. Pour ça, Nicolas cherche à changer l’extérieur en mettant en place des processus. Sans s’en rendre compte, il est en conflit avec la réalité. Avec le fonctionnement des entreprises, les personnalités des individus la composant … Il ne voit pas qu’il vise un idéal déconnecté de la réalité.

Sa sensation d’enfermement vient de sa tendance à vouloir transformer la réalité pour atteindre un idéal qui est imaginaire, donc qui n’est pas atteignable ! La volonté d’atteindre l’inatteignable ne peut engendrer que de l’épuisement et de la souffrance. C’est comme le hamster qui court dans la roue en pensant qu’il va atteindre le bout !  Inconsciemment, il pense que quand tout sera en place, il pourra être libre, en paix …

Nicolas, prendre conscience qu’il attend que l’extérieur soit différent pour vivre la liberté. Qu’il cherche à transformer l’extérieur pour qu’il corresponde à ses attentes. Il voit que c’est inatteignable, car il y aura toujours des éléments qui ne correspondront pas à sa vision. Et cela lui fait perdre le sens de sa vie.

D’où vient cette course au changement de l’extérieur ?

Lorsque Nicolas était enfant, il a vécu de nombreuses émotions qui étaient trop fortes pour qu’il puisse les intégrer. Son inconscient a donc mis en place des stratégies d’évitement de ses émotions, dans le but de vivre le bien-être. Ces stratégies étaient les plus adaptées avec les moyens de l’enfant de l’époque. Car il n’avait pas les moyens de prendre du recul par rapport aux émotions. Ceci est dû à l’immaturité de son cerveau d’enfant.

La stratégie de fuite des émotions était donc juste à ce moment. Or, l’inconscient continue d’appliquer la même stratégie, car personne ne lui a demandé de changer. Comme un bon soldat, il continue de nous protéger.

C’est comme l’histoire du soldat japonais Hirō Onoda, qui a continué la Seconde Guerre mondiale jusqu’en 1974 !  Il rejetait comme une ruse, toute tentative visant à le convaincre que la guerre était finie.  En 1974, le gouvernement japonais put retrouver le commandant d’Onoda, le major Taniguchi, devenu libraire. Il se rendit à Lubang, informa Onoda de la défaite du Japon et lui ordonna de déposer les armes. Le lieutenant Onoda quitta la jungle 29 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La course sans fin vient d’une part inconsciente, qui cherche toujours à fuir les émotions qui ont été perçues comme dangereuses au moment de l’enfance. Ceci en mettant en place des stratégies d’évitement, en cherchant à transformer l’extérieur.

Cette part inconsciente cherche à stopper le mouvement de la vie en nous. Ceci, avec comme intention que nous vivions la liberté. Or, le fait de chercher à stopper une force en mouvement ne peut engendrer qu’une tension. Pour vivre la liberté, je vis une tension.

Nicolas réalise qu’il cherche à éviter des émotions jugées désagréables. Qu’il était focalisé sur l’extérieur, sur lequel il n’a pas réellement de pouvoir. Or, il a du pouvoir sur son intérieur, sur ses émotions. Cette vision lui apporte une sensation de bien-être. Même si il a toujours l’émotion, il se sent déjà plus libre d’agir sur l’intérieur.

Comment gagner en liberté ?

Identifier son périmètre de liberté

Comme nous venons de le voir avec Nicolas, le fait d’identifier son périmètre d’action lui apporte déjà une sensation de liberté. Notre périmètre de plein pouvoir est notre intérieur. Si, je pense que l’extérieur me rendra libre, je suis prisonnier des conditions extérieures. Je m’enferme tout seul.

Ma liberté vient de ma capacité :

Identifier l’espace d’accueil en soi

Lorsque nous étions bébé, nous ne savions pas ce qu’était un carré, un triangle … la couleur jaune, bleu … Nous n’avions pas encore de mot, pas encore de pensée. Ce sont des choses que nous avons apprises. Lorsque nous étions bébé, nous n’avions pas encore de pensée, donc pas encore la capacité de créer des problèmes. Sans pensée, il n’y a pas de problème possible.

Pour accéder à l’espace d’accueil,  imaginez que vous êtes le bébé qui n’avait pas encore de mot, pas encore de pensée. Et goûter cet espace. Mon expérience est qu’il y a des pensées qui arrivent pour commenter. Dans ce cas, revenir à l’espace du bébé avant les pensées et le goûter à nouveau. Dans cet espace, il n’y a pas encore de schémas inconscients. Il y a juste un silence accueillant. Ce que nous sommes originellement et que nous avons oublié.

Accueillir l’enfant qui a peur de vivre des émotions perçues comme dangereuses

L’enfant qui n’a pas été accueilli tel qu’il était, a enregistré que certaines émotions, certains comportements étaient interdits ! Que s’il les vivait, il n’avait pas l’amour et la sécurité nécessaire à sa survie. Un enfant protecteur veille au grain, afin d’éviter l’émotion et, par conséquent, assurer sa survie.

Comme pour le soldat japonais, il faut retrouver le commandant qui a donné l’ordre de départ. Le commandant est l’inconscient qui assure la survie avec les moyens du moment. Or, une fois adultes, nous avons des ressources supplémentaires qui nous permettent d’accueillir l’émotion. Nous ne sommes plus dépendants de nos parents pour la survie. Nous pouvons apporter de nouvelles informations à l’inconscient, afin qu’il change de stratégie.

Pour accueillir l’enfant qui a peur, nous pouvons :

  • Dans un premier temps, se centrer sur l’espace d’accueil en soi.
  • De cet espace d’accueil, imaginer l’enfant, qui a peur de vivre l’émotion, devant soi.
  • Et ressentir l’état dans lequel il se trouve, du soutien dont il a besoin.
  • Bien ressentir qu’il souhaite que nous vivions la liberté avec sa stratégie de stopper les émotions.
  • Percevoir son innocence d’enfant, il ne se rend pas compte que sa stratégie n’a pas l’effet escompté.
  • Le remercier pour ce qu’il a mis en place pour assurer notre survie.
  • Une fois le contact établi, lui expliquer qu’en cherchant à stopper les émotions, je vis une tension et non la liberté. Et Lui demander si c’est vraiment ce qu’il veut ?
  • Généralement, il répond qu’il souhaite qu’on soit libre, mais ne sait pas faire autrement. Il ne veut pas lâcher, car il ne sent pas la sécurité.
  • Lui monter l’espace d’accueil et rester avec lui aussi longtemps que nécessaire pour le rassurer.
    • C’est comme si vous aviez des graines dans votre main et qu’un oiseau intrigué souhaite les manger.
    • Il faudra rester immobile, afin que l’oiseau puisse être rassuré et venir manger les graines.
    • C’est pareil pour l’enfant qui a peur. Il convient de rester dans l’espace d’accueil, sans vouloir l’accueillir. Seulement être l’espace d’accueil et laisser libre cet enfant d’être.

Nicolas prend conscience que ce qui est en lutte est un enfant qui cherche à éviter une émotion. Ceci en changeant l’extérieur.

En accueillant son enfant protecteur, Nicolas ressent un apaisement intérieur qui grandit au fur et à mesure de l’accueil. Il prend conscience qu’en lui, vit un enfant qui a besoin d’être accueilli, sécurisé, aimé pour ce qu’il est. Il prend aussi conscience qu’il est l’espace d’accueil qui est avant les pensées. Nicolas réalise qu’il y a en soi 2 espaces de conscience :

  • L’espace d’accueil
  • Les enfants protecteurs (parts de l’inconscient)

En prenant conscience qu’il est l’espace d’accueil qui prend soin de ses enfants, il réalise que la liberté est déjà là, quelles que soient les conditions extérieures.

Je suis l’espace d’accueil qui est libre de tout accueillir. L’ENFER-ME-MENT vient de l’identification à un enfant protecteur. 

Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être

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