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Pensées incessantes

Qu’est-ce que les pensées incessantes ?

Sandrine est envahie par les pensées. La moindre situation est un prétexte à résoudre un problème. Elle a des difficultés à faire des choix, à savoir ce qui est « bien ». Elle ressent des injonctions et un questionnement incessant. Et elle subit des dialogues intérieurs conflictuels, qui lui consomment énormément d’énergie.

Sandrine souhaiterait que cela cesse. Pour vivre un état intérieur plus harmonieux.

Ici, les pensées incessantes sont définies comme des injonctions et questionnements, qui engendrent une tension.

D’où viennent ses pensées incessantes ?

Construction de la personnalité en opposition

Les parents de Sandrine étaient d’une nature anxieuse et exigeante. Ils souhaitaient protéger Sandrine en lui imposant ce qui était « juste » selon eux. Ils décidaient des études qu’elles devaient faire. En insistant sur les résultats scolaires. Aussi, sur la politesse et les « bons comportements » à avoir en société …

Sandrine se sentait comme en prison et elle rejetait ce que ses parents souhaitaient imposer. Elle était en réaction vis-à-vis de ses parents. Et même aujourd’hui, elle est toujours en opposition avec les « défauts » de ses parents.

Par réaction à son éducation, Sandrine a rejeté les comportements de ses parents. Elles souhaitaient se construire elles-mêmes.

Dans sa construction en opposition avec ses parents, elle a étiqueté des comportements comme étant interdit, car néfaste. Par exemple, elle a rejeté le fait d’insister auprès d’autres personnes pour tenter de la contraindre à faire ce qu’elle veut. Car elle a trop subi ce comportement quand elle était jeune.

Or Sandrine s’est construite sur des principes de qualité/défaut, bien/mal …. Sans voir qu’il n’y avait pas réellement de défauts, mais seulement des qualités utilisées à mauvais escient.

Si une personne tue une autre personne avec le couteau, ce n’est pas le couteau qui sera responsable. On ne va pas interdire la production de couteau, et pénaliser tous ceux qui l’utilisent pour manger. Car une minorité en a eu un mauvais usage. Et pourtant inconsciemment, c’est ce que Sandrine a fait. Elle a mis le couteau en prison !

Le fait d’insister auprès d’une autre personne pour avoir ce que je veux est l’usage d’une force intérieure. Cette force intérieure peut être utilisée pour aller au bout de mes projets, pour mettre des limites claires …

Mais comme Sandrine n’a pas interdit l’usage de la force intérieure, mais la force intérieure ! Si bien, qu’elle a du mal à avoir une identité affirmée, des idées claires …

Les comportements sont neutres, pas leur usage

Les comportements sont comme une pièce de monnaie. Il y a deux faces, qui correspondent à l’usage que je fais des qualités derrière les comportements jugés néfastes :

  • En pouvoir sur l’autre
  • En affirmation de soi

Et comme ma structure inconsciente est composée en très grande partie de mes parents, refuser leurs « défauts », c’est refuser leurs qualités. De cette manière, en interdisant des comportements jugés néfastes, Sandrine s’interdit l’usage des qualités transmis par ses parents.

Elle s’interdit ce qui la compose. Et se retrouve donc dans l’impossibilité d’agir avec ce qu’elle est :

  • Elle ne peut pas insister auprès des autres
  • Ni utiliser l’énergie de la force intérieure pour se couper des jugements des autres et passer à l’action.

Quand une grosse partie des comportements me sont interdits, l’action est impossible.Et en découle un questionnement pour savoir quoi faire. S’il n’y a rien d’autorisé, la réflexion boucle à la recherche de solution. Sandrine se retrouve « perchée » dans le mental, avec des pensées envahissantes. Sans pouvoir passer à l’action.

Sandrine prend conscience qu’elle s’est interdit de s’affirmer, de donner son point de vue. De faire ce qu’elle sentait juste pour elle, car inconsciemment, c’était faire de la peine aux autres.

Elle réalise qu’elle a confondu : exprimer son identité et imposer son point de vue ! Et aussi, qu’elle s’est interdit l’usage de ses qualités, car elle ne voyait qu’un côté de la pièce.

Sandrine se rend compte qu’en voulant être libre en rejetant le modèle de ses parents, elle s’est coupée de l’héritage des qualités de sa lignée familiale. Elle n’a pas fait le tri, mais elle a jeté le bébé avec l’eau du bain !

Elle souhaiterait maintenant savoir comment se reconnecter avec les qualités qui la composent.

Sandrine s’est coupée de ses racines, à cause d’une vision erronée de l’usage de qualité appelé défaut. Sans racines, il n’est pas possible d’être « sur Terre », dans son corps physique.

Sans racines, je suis un cerveau-lent. Et le cerf volant est très sensible au moindre coup de vent, à la moindre pensée. Si je me coupe de mes racines, je perds ma stabilité !

Comment se libérer des pensées incessantes ?

Prendre conscience que je suis mes parents

Il est important de voir que je suis mes parents. Dans le sens où j’ai leur mode de fonctionnement. Et en allant plus loin, je peux voir que je suis ma lignée.

Ceci vient du fait qu’en état totalement vulnérable en tant qu’enfant, je n’avais pas d’autres choix que d’intégrer la référence de mon environnement. Afin d’avoir la nourriture affective nécessaire à ma survie. (Voir l’article En quoi le juge intérieur est un enfant protecteur et l’Expérience de Frédéric II).

Si je refuse de voir que je suis mes parents dans tous ses aspects, je refuse de voir ce qui m’habite, ce qui vit en moi. Je refuse de me voir. Ce qui a comme conséquence que je ne peux pas vivre, dans le sens où j’exprime ce qui vie en moi. Je peux seulement exister !

Sandrine prend conscience qu’elle pensait se faire elle-même. Elle réalise que c’est impossible. Car lorsqu’elle était bébé, elle n’avait aucune croyance. Le fondement sur lequel elle s’appuie vient de ses parents. Que ça soit dans la même direction ou en opposition, il faut bien quelque chose sur lequel s’appuyer.

Elle voit qu’elle s’appuie sur sa lignée transgénérationnelle. Et s’aperçoit de la profondeur de ses racines.

La construction psychique est comme la construction de la science. Les scientifiques s’appuient sur les résultats précédents pour établir de nouvelles théories et de nouvelles expériences. Ma construction psychique s’appuie aussi sur l’expérience de ceux qui ont vécu avant moiJ’hérite des racines de ma lignée, que cela me convienne ou non.

Faire la différence entre les qualités et les usages

Une fois que je prends conscience de mon héritage, j’identifie tout ce que je juge comme étant les « défauts » de mes parents.

Parmi tous les défauts que Sandrine identifie, il y a l’intrusion. Le comportement de ses parents qui niait son identité pour qu’elle fasse ce qu’eux veulent.

Ensuite, je vois en quoi ce « défaut » est une qualité.

Sandrine voit plusieurs qualités dans leur intrusion :

– Prendre soin (en apportant les solutions qu’ils ont trouvées à leurs problèmes)

– Une force intérieure pour aller au bout de ce qu’ils souhaitent

Choisir les usages qui me conviennent, des qualités qui me composent

Une fois les qualités identifiées, je vois l’usage que je juge négatif. Et je choisis l’usage qui me convient.

Sandrine voit que la manière dont ses parents prennent soin de l’autre, ainsi que leur façon d’utiliser leur force intérieure ne lui conviennent pas. Elle souhaite respecter la limite de l’autre.

En même temps, elle voit qu’elle a tendance à ne pas exprimer son point de vue, pour ne pas vexer l’autre. C’est sa manière de prendre soin de l’autre. Elle voit que sa manière de prendre soin, en évitant de nier l’autre, engendre la négation d’elle même.

Elle réalise qu’en se focalisant sur le comportement à éviter, elle a oublié de s’inclure. Ainsi, en voulant respecter les limites de l’autre, elle a oublié ses propres limites.

En voulant prendre soin de l’autre, elle a oublié de prendre soin d’elle. Avec le recul, elle s’aperçoit que le fait de ne pas s’inclure génère des tensions et qu’elle n’a plus les moyens de prendre soin de l’autre.

Elle fait donc le choix de prendre soin d’elle en priorité, afin de mieux prendre soin de l’autre. Elle accepte de ne pas être disponible à certains moments pour répondre à ses besoins, afin d’être pleinement disponible à l’autre à d’autres moments.

Les pensées incessantes sont révélatrices de la perte de ses racines. Un chêne craint moins le vent, qu’un cerf volant.

Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être

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