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Qu’est-ce que la culpabilité ?
Laurent a refusé d’aider son ami Romain lors d’un déménagement. Laurent ayant eu une dure semaine, il avait vraiment envie de se reposer. Il a donc dit à Romain qu’il ne viendrait pas.
Quelques jours après le déménagement, Laurent apprend que Romain était déçu. Qu’il pensait pouvoir compter sur lui !
Suite à cette nouvelle, Laurent culpabilise de ne pas l’avoir aidé. Et des pensées arrivent, du type :
– J’aurais dû lui dire autrement
– J’aurais dû l’aider
– …
D’où vient la culpabilité ?
La culpabilité vient de la négation du processus d’apprenti-sage
Si Laurent a répondu à Romain de cette manière pour lui dire qu’il ne viendrait pas, c’est qu’il ne pouvait pas faire autrement, à ce moment-là.
L’inconscient de Laurent a fait le meilleur choix possible, en fonction des éléments qu’il avait à ce moment précis.
Il est facile, après coup de dire que j’aurais pu faire autrement. Mais la différence c’est que j’ai de nouveaux éléments quand je dis ça. Le choix du moment dépend des éléments dont je dispose.
C’est comme si j’avais le permis depuis 10 ans et que je pensais : « Je ne sais pas comment j’ai fait pour mettre autant de temps pour avoir mon permis ». La différence entre la première leçon de conduite et 10 ans après est l’apprentissage !
Nier le processus naturel d’apprentissage est source de culpabilité. Et surtout vient de l’arrogance de croire, que, MOI, je ne passe pas par un processus d’apprentissage, que tout est inné chez MOI.
Suite à cette compréhension, Laurent se rend compte qu’il était fatigué au moment où il a pris la décision. Et qu’il était reposé quand il a pensé « J’aurais dû lui dire autrement ». Dans le contexte de prise de décision du refus d’aider pour le déménagement, il était très important pour lui de se reposer. Et il ne pouvait pas gérer d’autres choses. Il prend conscience que la décision était juste par rapport au contexte.
La culpabilité vient de la croyance que j’ai du pouvoir sur l’autre
Cette croyance vient de notre enfance. Quand je suis enfant, je crois tout ce que me disent les figures d’autorité (parents, maitre/maitresse …).
Maxime est un enfant de 4 ans, en train de jouer dans sa chambre. Sa maman lui avait demandé de ranger. Quand cette dernière arrive, elle lui dit « Tu n’as pas rangé ta chambre, je ne suis pas contente ! »
En tant qu’enfant, Maxime est persuadé qu’il a le pouvoir de générer cette émotion sur sa maman. Son inconscient enregistre : « Si tu as tel comportement, la personne a telle émotion ».
La croyance du pouvoir sur l’autre vient de la « non-responsabilité » de la figure d’autorité.
Dans cet exemple, la maman n’aime pas le désordre et ça engendre une émotion désagréable pour elle. Au lieu de prendre la responsabilité de son émotion, elle la reporte sur le fait que l’enfant n’a pas rangé.
Maxime n’a jamais eu aucun pouvoir sur sa maman. Mais cette dernière lui a fait croire le contraire, indirectement. Une fois la croyance du pouvoir sur l’autre enregistré dans l’inconscient, il fera attention à ne pas générer d’émotion désagréable chez l’autre. Et portera la responsabilité des émotions des autres. Ce qui le fera culpabiliser.
Comment se libérer de la culpabilité ?
En prenant conscience du processus d’apprentissage
Laurent n’a pas vu qu’entre le moment où il a pris sa décision et le moment où il a culpabilisé, il y a eu un apprentissage.
Pour faire évoluer l’inconscient quand nous culpabilisons, nous pouvons nous poser les questions suivantes :
- Est-ce que je m’autorise à apprendre ?
- Ai-je l’arrogance de croire que je peux me dispenser d’apprentissage ?
La deuxième question est confrontante pour l’inconscient. Et c’est volontaire, elle a pour objectif de rééquilibrer la structure inconsciente avec plus de puissance. Quand je dis NON à l’arrogance, je dis OUI au processus d’apprentissage. Plus le non est puissant, plus le oui le sera aussi.
Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends.
Nelson Mandela
Ne pas prendre la responsabilité des émotions des autres
Nous avons vu, avec l’histoire du petit Maxime, que la culpabilité vient du fait que nous portons une responsabilité qui ne nous appartient pas. Pour éviter ceci, nous pouvons nous poser les questions suivantes :
- Ai-je vraiment le pouvoir de créer une émotion chez l’autre ?
- Ai-je l’arrogance de croire que j’ai du pouvoir sur l’autre ?
Idem, l’objet est d’obtenir un non puissant pour rééquilibrer au niveau de l’inconscient.
Comment la culpabilité peut se transformer en pouvoir
Ce qui n’est pas vu, c’est qu’en souhaitant éviter que l’autre vive une émotion désagréable, nous avons tendance à empiéter sur sa vie. La culpabilité se transforme en intrusion.
Maxime plus âgé sera très prévenant pour les autres. Il pourra même chercher à penser à la place des autres pour anticiper leur réaction.
Bien que l’intention soit d’éviter qu’ils vivent une émotion désagréable, inconsciemment, il souhaite priver l’autre de son choix, de sa vie. Sous couvert de bienveillance, il s’agit pour l’inconscient de Maxime d’éviter de vivre l’émotion douloureuse de son enfance (quand sa maman est venue dans sa chambre en désordre).
Il s’agit d’une stratégie de survie inconsciente, qui vise à éviter de vivre une émotion désagréable, quitte à prendre le pouvoir sur l’autre.
Pour éviter de rentrer dans le pouvoir, nous pouvons nous poser les questions du type :
- Ai-je l’arrogance de savoir mieux que lui ce qu’il doit faire ?
- Ai-je à penser à sa place ? À lui voler sa vie ?
Remplacer la culpabilité par la cohérence
Une fois la compréhension de la non-responsabilité de l’émotion de l’autre, il peut y avoir une tendance à être détaché du ressenti de l’autre. À être froid, voire même tranché. L’objet n’est pas d’être détaché de l’humanité de notre entourage.
Il s’agit d’être en cohérence avec ce que nous souhaitons vraiment vivre :
- Si je suis tranché vis-à-vis de mon entourage : que vais-je vivre en retour?
- Si je suis sympa avec tout le monde, je vais nier mes besoins/envies : que vais-je vivre en retour?
Il n’y a pas une méthode à appliquer, mais un choix à faire en fonction du contexte. Ceci en se posant la question :
- Qu’est-ce que je veux vraiment vivre en retour de mes actions ?
Prenons l’exemple de Laurent et du déménagement. Il a un choix a faire :
- J’ai envie d’aider
- J’ai envie de me reposer
Quand il se demande « Qu’est-ce que je veux vraiment ? », il en ressort qu’il souhaite se reposer, car il est fatigué.
Laurent pourra donc exprimer clairement à Romain ce qu’il veut :
J’aurais bien voulu t’aider, mais je suis fatigué. Et je fais le choix de me reposer.
Ce mécanisme de choix et de cohérence s’affine avec le processus naturel d’apprenti-sage :
- Expérience : Je pose mon choix par une action/parole
- Retour d’expérience : Je vis le résultat de ce choix
- Est-ce que ce que je vis correspond vraiment à ce que je souhaite ?
- Si non, qu’est-ce que je peux faire évoluer dans mes choix ?
Pour sortir de la culpabilité, il s’agit de mettre en conscience ses choix et d’être en cohérence avec ceux-ci. Puis communiquer clairement sur ce choix. Bien que la mécanique soit comprise, ceci nécessite un entrainement. Comme la natation. Ce n’est pas en comprenant la technique que j‘apprends à nager, mais en me mouillant.
La culpabilité vient de l’illusion du pouvoir que je crois avoir
Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être
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« Dans cet exemple, la maman n’aime pas le désordre et ça engendre une émotion désagréable pour elle. Au lieu de prendre la responsabilité de son émotion, elle la reporte sur le fait que l’enfant n’a pas rangé. »
Je ne suis pas trop d’accord car la maman a exprimé son émotion avec « je ». Elle aurait pu dire « tu n’as pas rangé ta chambre, tu me rends malheureuse ».
Avec la communication non-violente, on exprime une observation puis une émotion avec « je ». Là, elle exprime une observation et une émotion. Que faire de plus ?
J’aimerais savoir pour vous, comment aurait-il fallu que la maman exprime son émotion pour que selon vous, elle prenne la responsabilité de son émotion ?
Merci !
Merci pour ce commentaire pertinent. Effectivement, elle dit « je » et elle dit te. Elle n’est pas contente car elle n’aime pas le désordre et c’est son droit. Elle a effectivement le droit d’exprimer son émotion. L’objet n’ai pas de juger mais d’expliquer un mécanisme inconscient qui engendre la culpabilité. Un parent a des limites et parfois son comportement n’est pas adapté et c’est OK. À mon sens même avec la meilleure intention du monde, il ne peut changer du jour au lendemain par une simple décision. Car il est lui aussi sujet à des réactions inconscientes. L’objet est surtout de revisiter une scène de l’enfant et voir où est son pouvoir et sa responsabilité. Et non juger les parents. En espérant que ça t’éclaire.