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Rejet

Qu’est-ce que le rejet ?

Véronique est assistante commerciale au sein d’une entreprise de peinture. Elle est très sensible au regard des autres. Véronique fait toujours attention à ce qu’elle dit pour ne pas passer pour une « personne bête ». Elle a peur du rejet, ce qui engendre suradaptation et une agitation mentale. Cette situation fait qu’elle consomme beaucoup d’énergie et elle est épuisée. Véronique souffre de cette situation et souhaiterait s’en libérer.

Ici, le rejet est défini comme la peur de ne pas être aimé.

D’où vient cette aversion au rejet ?

Une histoire de vie

Lorsque Véronique était enfant, ses parents étaient très exigeants. Ils souhaitaient que Véronique « réussisse » dans la vie ! Pour ça, ils pointaient tout ce qui n’allait pas selon eux. De plus, elle entendait ses parents qui jugeaient les autres personnes. Véronique a compris qu’il y avait des « bonnes personnes » et des « mauvaises personnes ». Qu’il y avait une « bonne façon d’être » ! Et que si elle n’était pas dans la bonne façon d‘être, elle n’avait pas l’amour de ses parents. Ce qui est perçu comme un risque de mort pour l’inconscient. En effet, sans la nourriture affective nécessaire à son développement, un enfant meurt ! (Voir l’expérience de Frédéric II). Pour assurer la survie de Véronique, l’inconscient a mis en place un enfant protecteur qui cherchera à correspondre à la bonne façon d’être » !

Comme nous pouvons le voir avec l’histoire de Véronique, sa peur du rejet vient d’un schéma inconscient qui s’est créé lors de son enfance. Ce schéma inconscient que j’appelle enfant protecteur a l’âge de l’enfant. C’est à dire, que la peur du rejet est le reflet d’un enfant à l’intérieur de soi qui est au milieu d’adulte. Et qui cherche à avoir la bonne façon d’être pour avoir l’amour nécessaire à sa survie. Ce qui explique cette sensation d’impuissance vis-à-vis des autres. Ainsi que l’agitation mentale qui vient de la panique de l’enfant intérieur qui est en suradaptation.

À la lumière de ses explications, Véronique comprend que cette sensation désagréable qu’elle ressent lorsqu’elle est en compagnie d’autres personnes est l’agitation d’un enfant en elle qui a peur. Elle commence à voir qu’effectivement, c’est comme si elle percevait les autres « au-dessus » d’elle.

Une incompréhension du monde qui l’entoure

Avant 7ans, notre cerveau est immature. Ce qui veut dire que nous disposons uniquement du cerveau limbique. Pour le dire plus simplement, nous avons le cerveau d’un chien. Ce qui fait que nous percevons principalement les émotions et que notre capacité de raisonnement est très limitée. Les stratégies mises en places sont du type :

  • C’est blanc ou noir

  • C’est bien ou mal

Comme je le disais, ce cerveau est l’équivalent du cerveau du chien. Il fonctionne en dominant/dominé. Ce qui veut dire que si l’humanité avait dépassé la maturité de 7 ans et accès à l’adulte, il n’y aurait plus :

  • De jeu de pouvoir dominant/dominé

  • De guerre

  • De rapport de force en peuple et gouvernement

  • De division et conflit au sein même d’un pays, d’une région…

Or, nous pouvons voir que ce n’est pas le cas. Ce qui veut dire que d’un point de vue global, l’humanité n’est pas mature. Ce n’est ni bien ni mal, c’est juste un constat. L’objet pas de juger ou autre, mais d’être en contact avec la réalité. L’humanité est plus mature qu’au moyen âge et elle progresse sans cesse. C’est un processus en cours d’évolution. Si je vois que l’humanité n’a pas vraiment dépassé l’âge de 7 ans, je vais comprendre pourquoi certains peuvent me traiter comme un chien. 🙂

Autrement dit, à certains moments, je peux être face à un groupe de personnes qui ont des schémas inconscients de survie et leur comportement est comme celle d’une meute de loups en survie. Ce qui veut dire que je ressens cette énergie destructrice et être mal à l’aise.

Et comme au niveau de l’inconscient collectif ce n’est pas autorisé d’exprimer clairement cette envie de détruire. Ce qui fait qu’il y a cette énergie de destruction qui est cachée et exprimée de manière perverse, en passant par :

  • des expressions non verbales

  • l’intellectualisation cherchant à justifier que notre comportement est « mauvais »

  •  

Ce qui fait qu’il y a :

  • une perception de mal-être venant de cette volonté de détruire cette part de mon identité.

  • Et en même temps, un comportement qui est dans la « bien-pensance« .

Lors de ces situations, il y a un ressenti que quelque chose d’injuste qui est en train de se passer, et en même temps, un comportement de groupe qui légitime cette situation. Ce qui a pour conséquence une remise en question, car je ne comprends pas ce qui se passe. En effet, c’est exprimé de manière cachée.

Véronique prend conscience qu’elle avait un sentiment de mal-être quand elle avait un comportement qui ne correspondait pas au groupe. Elle comprend que le fait d’être elle-même gène son entourage. Et que ces derniers veulent détruire cette part de son identité qui gène, pour qu’elle rentre dans le moule ! Véronique réalise que cette sensation de rejet vient de la tentative de détruire la différence qui est le propre de l’identité.

Véronique voit qu’elle se remettait en question, car elle percevait que tout le monde la trouvait « anormale ». Et en même temps, l’effet de groupe, cachant sa tentative de destruction, lui faisait croire qu’il y a une bonne façon d’être.

Pourquoi le rejet est la clé d’accès à l’harmonie ?

Dans un monde immature, le rejet est inévitable !

Comme nous l’avons vu, le monde est immature, ce qui fait qu’il y a des comportements dominants/dominés. Ce qui veut dire que si je défends une idée pour répondre à mes valeurs, de nombreuses personnes vont me rejeter.

Pour illustrer ceci, prenons l’exemple de Martin Luter King. Il souhaitait que le droit de vote soit pour tous et non seulement pour les blancs. Martin Luter King avait deux choix :

  • Soit il affirmait sa position et était rejeté.

  • Soit il évitait le rejet et la situation restait identique.

Martin Luter King avait bien conscience que pour faire évoluer une situation, le rejet est inévitable. Changer une façon de penser c’est déranger un système établi. Et changer le connu est perçu par l’inconscient comme un danger pour le cerveau limbique dont nous disposons avant 7 ans.

Si le monde ne me correspond pas et que je souhaite apporter ma pierre à l’édifice, je vais changer le connu et dé-ranger l’ordre établi. Ce qui veut dire que le rejet est le reflet d’un changement de l’ordre établi.

Comme nous pouvons le voir avec l’histoire de Martin Luter King, le rejet a dans un 1er temps généré du conflit et dans un 2éme temps, apporter de l’harmonie.

Dans un monde immature, le rejet est un passage vers l’harmonie !

Véronique prend conscience que le rejet est le signe qu’un ordre établi est en train de résister au changement. Elle réalise qu’être rejeté par des personnes qui ne correspondent pas à ses valeurs est bon signe. Car cela signifie qu’elle est en train d’étendre ses valeurs, sans avoir l’intention de convaincre les autres, mais juste en étant elle même.

L’évitement du rejet se transforme en attraction

Comme nous l’avons vu, notre cerveau avant 7 ans est immature. Ce qui fait que les stratégies qu’il met en place sont simples. Ce cerveau étant incapable de percevoir toutes les conséquences de ses stratégies, il applique la règle simple :

  • Si j’évite l’inconfort, je vis le confort !

Et pour éviter l’inconfort du rejet, il va chercher à l’éviter. Ce qui va engendrer la boucle mentale suivante :

  • L’inconscient qui traite 400 milliards de bits d’information/seconde va scanner la réalité à la recherche des situations qui peuvent générer le rejet

  • L’inconscient amène tous ces résultats au conscient qui lui ne peut traiter que 2000 bits d’informations/seconde.

  • Le conscient perçoit de la réalité principalement des situations de rejet et cherche à les éviter.

  • La croyance qu’il n’y a que des situations de rejet et que je vais être rejeté se renforce

  • L’inconscient scanne à nouveau la réalité à la recherche des situations qui peuvent générer le rejet

Si par contre, j’intègre que le rejet est normal compte tenu de l’humanité actuelle, je peux accepter le rejet. Ainsi, mon inconscient ne va plus chercher à l’éviter et mon conscient pourra percevoir une autre réalité. Mon inconscient pourra filtrer la réalité en lien avec ce que je souhaite vraiment. C’est-à-dire l’harmonie. Autrement dit, si j’accepte le rejet, je peux percevoir l’harmonie.

Véronique réalise que sa perception de la réalité est faussée par son inconscient. Elle prend conscience qu’elle est enfermée dans une boucle mentale liée à son histoire de vie. Véronique décide d’associer le rejet à une évolution de l’humanité afin d’en changer sa perception. Et ainsi vivre ce qu’elle souhaite vraiment, l’harmonie !

Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade. – Jiddu Krishnamurti

Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être

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