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Combat

Qu’est-ce que le combat ?

Florian est graphiste au sein d’une agence de pub. Il vit sa vie comme un combat. Au sein de l’agence de pub, il y a une compétition et chacun fait ce qu’il peut pour se démarquer. De plus, Florian est toujours en train de se battre pour réaliser ses projets professionnels comme personnels. Il en a marre d’être constamment dans le combat. Il souhaiterait dépenser moins d’énergie et vivre la vie de manière plus harmonieuse.

Ici, le combat est défini comme une dépense d’énergie importante pour réaliser des objectifs.

D’où vient ce comportement de combat ?

Un schéma de survie inconscient

Lorsque Florian était enfant, ses parents étaient très exigeants. Ses parents lui demandaient de se calmer, ils le réprimaient quand il ne respectait pas leurs règles. Florian n’avait pas d’explication sur les règles qu’il devait suivre, il avait juste en guise de réponse : »C’est moi qui commande !« . Florian n’avait pas d’autre choix que de réprimer ce qui vivait en lui pour correspondre à ce que ses parents souhaitaient. Car sans nourriture affective, un enfant peut mourir (Voir l’expérience de Frédéric II).

Dans ce contexte, l’inconscient a perçu l’extérieur comme une menace qui cherchait à détruire ce qu’il était. Il a donc mis en place une stratégie pour protéger son être en évitant toutes les tentatives d’intrusion de l’extérieur. Pour ça, l’inconscient a scanné l’environnement pour identifier tous les comportements intrusifs afin de les éviter. Ce qui a pour effet de filtrer la réalité et d’amener au conscient les situations d’intrusions. Ce qui engendre un combat contre ses situations.

Comme nous pouvons le voir avec l’histoire de Florian, l’inconscient a enregistré que l’extérieur était une menace. Car il est perçu comme intrusif et destructeur. Pour assurer la survie de Florian, il a créé une stratégie d’évitement de comportement intrusif de l’extérieur.

Or, avant 7 ans, le cerveau est immature, c’est-à-dire qu’il ne peut créer que des stratégies binaires du type :

  • J’interdis toujours l’ordre
  • J’interdis toujours le désordre

Comme le cerveau est immature au moment de la création de ce type de stratégie, l’inconscient est incapable de voir qu’en fonction des situations, la stratégie n’est pas adaptée. Si bien que lorsqu’il est face à une situation « interdite », l’inconscient a 2 stratégies possibles :

  • Il cherche à fuir la situation
  • Il cherche à changer la situation

À la lumière de ses explications, Florian comprend que son combat permanent est un schéma inconscient qui cherche à lutter contre la menace extérieure. Et qu’en filtrant la réalité pour percevoir les comportements intrusifs et destructeurs, il perçoit l’extérieur comme étant intrusif et destructeur.

Un enfant intérieur en lutte contre la menace extérieure

Lors de son développement, l’enfant se fait une représentation du monde qui l’entoure. Avec son cerveau immature, l’inconscient établit une « carte du monde » qu’il utilisera pour agir dans le monde. Sa carte du monde est le « connu » qui lui assure la sécurité (Voir le texte La Vérité !). Sa perception du monde est construite à partir d’un système de survie. Ce qui fait que sa « carte du monde » est en partie un « système de survie« .

En fonction du contexte dans lequel l’enfant a évolué, sa représentation du monde est plus ou moins sécurisée. S’il y a beaucoup de systèmes de défense, c’est l’inconscient qui sera aux commandes et qui percevra le monde à travers le regard d’un enfant insécurisé :

  • Le monde est dangereux !
  • On ne peut pas faire confiance !

Ceci passera totalement inaperçu pour l’adulte, car il sera certain qu’il voit « LA Réalité ». Il ne verra pas que sa perception du « con », des « méchants » … est la perception d’un enfant face à un adulte qui ne l’a totalement pas accueilli tel qu’il était.

C’est la vulnérabilité de l’enfant qui fait que l’adulte se sent victime de la situation, car c’est le cas lorsqu’il est enfant. Si l’inconscient filtre la réalité à travers la vision d’un enfant, l’adulte se sentira victime. Sans se rendre compte que c’est la vision d’un enfant qui perçoit une menace avec son cerveau immature. Cette perception de la menace engendrera un combat.

Florian réalise que cette vision du combat est celle d’un enfant qui est vulnérable et qui voit l’extérieur comme une menace. Il ne s’était pas aperçu qu’il s’agissait d’une vision filtrée par la « carte du monde » d’un enfant. Florian souhaiterait savoir comment se libérer de la perception du combat.

Comment se libérer du combat ?

Prendre conscience que la perception du « monde » vient de la survie

Pour se libérer du combat, il est important de comprendre que notre perception de la réalité n’est pas la réalité. Mais notre « carte monde » !

Le combat vient d’un système de survie qui se représente le monde à travers les yeux d’un enfant :

  • Si pour une personne ce que je fais est « mal« , c’est que dans son monde ce comportement est « mal » et c’est interdit!
  • Si pour une personne ce que je fais est « bien« , c’est que dans son monde ce comportement est valorisé !

Personne ne me juge, chacun parle de son monde.

Il en est de même si une personne est virulente vis-à-vis de moi. Elle n’est pas vraiment en train de parler de moi. Je représente un « objet » qui dans son monde est interdit. La personne cherche à rétablir le connu de son monde pour se sécuriser. Elle est virulente, car elle est insécurisée. La personne qui est virulente justifiera son acte à partir de concept qui appartient à son monde. En étant persuadé qu’il s’agit de LA Réalité. Or il s’agit de sa réalité établie durant l’enfance !

Florian prend conscience qu’il était persuadé de percevoir LA Réalité. Et il justifiait son comportement à partir de ce qu’il pensait être LA Vérité ! Il commence à voir que ce qu’il pensait être LA Réalité n’est en fait que sa représentation de la réalité venant de l’enfance. Il comprend que l’autre à une représentation différente et qu’il croit aussi percevoir comme LA Réalité. Florian réalise que le combat vient de deux visions d’enfant insécurisé qui cherche à se sécuriser en utilisant la force.

Intégrer l’émotion primaire de survie

L’énergie de combat vient de l’énergie du bébé qui cherche à survivre dans les premiers moments de vie. Il s’agit d’une énergie primaire de destruction. C’est la même énergie que le lion qui tue une antilope pour survivre. C’est une énergie de vie !

Si je n’arrive pas à intégrer cette énergie, à être en paix avec cette énergie, je vais être constamment en lutte contre cette énergie. Sans voir qu’il s’agit d’un bébé qui est totalement vulnérable et qui a peur de mourir ! Et qu’il s’agit d’une énergie de vie qui cherche à survivre en utilisant les moyens à sa disposition. Il s’agit d’une pulsion de vie ! Et sans cette énergie, nous serions morts, car nous n’aurions pas l’énergie suffisante pour vivre malgré l’inconfort des premiers moments.

Pour ça, je vais devoir identifier la sensation de combat, de cette énergie de vie dans le corps. Puis rester uniquement dans le corps avec cette sensation, jusqu’à ce qu’elle soit traversée. (Pour aller plus loin, vous être libre de lire l’article Comment lâcher prise ?).

Florian réalise que ce qu’il percevait comme de l’agressivité était en fait une énergie de vie qui s’exprimait en survie face à une perception de danger. Il s’agissait d’un bébé en survie qui a peur. Cette vision, lui fait voir l’agressivité sous un autre angle. Il se rend compte que ce qui est en train de s’exprimer chez l’adulte est un bébé en survie. Cette nouvelle perception lui permet d’accueillir plus facilement l’énergie de combat en lui et chez l’autre. Car il voit que c’est la vie, qui cherche à survivre.

Affirmer sa vision

Une fois que j’ai pris conscience que j’étais dans mon monde et que j’ai intégré l’émotion primaire de survie, je peux affirmer ma vision.

Je peux voir que chacun est dans son monde et que chacun est dans sa réalité. Et que j’exprime ma réalité, ma vision.

Et face aux réactions virulentes de l’entourage, je peux être en paix avec cette émotion et voir qu’il s’agit d’un enfant insécurisé qui cherche à faire entrer la réalité dans son monde, dans son connu. C’est l’énergie primaire de survie du bébé en survie !

Ainsi, en exprimant ce qui est vivant en moi, je vais avoir des personnes qui sont intéressées par ce que j’exprime et d’autres non. Je me focalise sur ma vision, sur ce que je souhaite au plus profond de moi et je le partage avec ceux qui sont intéressés. Pour étendre ma vision et contribuer au monde que je souhaite. Tout en comprenant les réactions de rejet.

Florian comprend que pour sortir du combat, il doit cesser de combattre contre une menace extérieure et se focaliser sur ce qui est important pour lui. Et le fait de l’exprimer attirera des personnes intéressées, ce qui lui permettra de partager ce qu’il est. Tout en comprenant qu’il y aura des personnes qui réagiront et qui chercheront à le faire entrer dans leur monde.

Florian s’aperçoit qu’il doit être clair sur ses valeurs et ce qu’il souhaite apporter. Et qu’une fois cette base établie, il pourra faire des choix en cohérence avec sa vision.

Parler à partir du « monde » de l’autre

Si je souhaite partager ma vision, je dois comprendre que ma vision est unique et qu’une personne qui pose une question ou qui réagit parle de son monde.

Pour faire en sorte de relier nos mondes, je dois comprendre comment l’autre perçoit le monde. Quelle est sa vision du monde. Et à partir de son regard et de ses concepts, je pourrais l’aider à se représenter mon monde.

Je reste dans mon monde, et j’utilise la langue de l’autre pour exprimer ma vision. Ainsi, j’évite de confronter un système de survie. Et je peux amener de l’information en toute sécurité pour l’autre. Je peux l’amener à voir une autre vision en le questionnant sur son monde. Je lui montre en douceurs les incohérences qui viennent d’une construction établie avec un cerveau immature.

Florian comprend que le fait de vouloir imposer sa vision engendre une résistance d’un système de survie. Et qu’il ne lui est pas possible d’amener de l’information avec la force. Il comprend qu’il doit être patient pour aller plus vite ! Qu’en étant focalisé sur ce qu’il souhaite et en prenant conscience de la réalité de l’autre, il atteindra son objectif sans combattre !

Poser mes limites

Dans certains cas, l’expression de ce que je suis va engendrer une réaction forte de survie chez l’autre. Ce qui l’empêchera d’avoir les moyens d’entendre ma vision. Son système de survie se verrouillera, empêchant l’accès à toute information extérieure.

Cette personne me percevra comme une menace et pourra être très virulente. Je peux très bien comprendre qu’il s’agit d’un enfant en survie et ressentir sa peur ainsi que la rage de survie. Dans ce cas où la personne ne peut pas faire autrement, je n’ai pas d’autre possibilité que de poser mes limites. Et si besoin mettre une distance.

(Pour aller plus loin, vous êtes libre de lire l’article Comment faire respecter mes limites)

Florian prend conscience que sortir du combat ce n’est pas vivre dans un monde de bisounours. C’est aussi comprendre que l’être humain a des limites et que je dois composer avec ces limites. Et que je vais devoir être clair sur ce que je veux et ce que je ne veux pas. Et l’exprimer en cohérence avec les valeurs que je porte. En ayant conscience qu’il y aura des remous.

Pulsion de vie

Si l’œuf est brisé de l’extérieur la vie prend fin.

Si l’œuf est brisé de l’intérieur, la vie commence.

Les meilleures choses arrivent toujours de l’intérieur.

Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être

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