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Orgueil

Qu’est-ce que l’orgueil ?

Éric est responsable d’équipe au sein d’une entreprise. Son équipe lui envoie le retour qu’il tire toujours la couverture à lui. Ce qui génère des tensions au sein de l’équipe et lui rend sa fonction difficile Éric a conscience qu’il a besoin de se mettre en avant et qu’il a tendance à faire preuve d’orgueil. Il a travaillé dur pour arriver là où il est et il est fier de cette réussite. Et en même temps, Éric sait que son orgueil engendre des conflits. Ceci le gène et il souhaiterait s’en libérer.

Ici, l’orgueil est défini comme le fait de se mettre constamment en avant au détriment des autres.

D’où vient l’orgueil ?

Une soumission à l’autorité

Lorsqu’Éric était enfant, il devait suivre les règles de ses parents qui étaient strictes. Vu qu’il était enfant, il devait « obéir » aux parents ! Cette situation était très douloureuse pour l’enfant qu’il était. Il n’était pas reconnu comme un être à part entière, mais comme inférieur aux adultes. Son inconscient a enregistré qu’il fallait se conformer à l’autorité extérieure pour avoir la nourriture affective nécessaire à sa survie (Voir l’expérience de Frédéric II et l’article En quoi le juge intérieur est un enfant protecteur ?). Pour assurer la survie d’Éric, l’inconscient a mis en place un enfant protecteur « respecter l’autorité extérieure » qui vérifiera que cette règle soit toujours respectée.

Dans sa fonction, Éric est l’autorité extérieure. Donc, pour son inconscient, les membres de son équipe doivent se soumettre à son autorité. Éric ne se voit pas comme ça, car c’est inconscient. Et c’est pour cette raison qu’il est dérangé par le retour de ses collègues. Il fait ce qui est possible pour avoir de bonnes relations et ce schéma inconscient sabote ses efforts conscients.

À la lumière de ses explications, Éric comprend qu’il a un enfant protecteur qui cherche à être l’autorité extérieure pour être libre et ne plus subir l’autorité extérieure. Et il voit que ce schéma ne lui amène pas la liberté escomptée, mais des conflits.

Une expression de l’enfant spontané

L’inconscient d’Éric a mis en place un enfant protecteur « respecter l’autorité extérieure ». Et en même temps, il y a l’enfant spontané qui veut s’exprimer. Il est en conflit avec l’enfant protecteur « respecter l’autorité extérieure ». L’enfant protecteur met le couvercle sur l’expression de l’enfant spontané. L’enfant protecteur est puissant, car il a été créé à partir d’une peur de mourir. Si bien que l’enfant spontané doit mettre plus de puissance pour pouvoir s’exprimer. Quand il va exprimer sa valeur, il en fera des tonnes pour ne pas être étouffé par l’enfant protecteur. Cette réaction de l’enfant spontané est communément appelée « l’orgueil ».

Comme nous pouvons le voir avec l’histoire d’Éric, l’orgueil est l’expression d’une non-reconnaissance de l’enfant spontané. Et de la tentative de ce dernier pour avoir la reconnaissance en mettant en avant sa valeur. L’enfant spontané en fait beaucoup, car il n’a pas l’habitude d’être entendu et il veut contrer l’oppression de l’enfant protecteur.

Éric prend conscience que le fait qu’il n’a pas été reconnu enfant comme un être à part entière engendre une réaction de l’enfant spontané en lui. Éric comprend qu’il souhaitait avoir un poste à responsabilité, c’est pour avoir de la reconnaissance d’une autorité extérieure. Et que l’enfant spontané en lui a toujours besoin d’exprimer sa valeur à l’extérieure pour avoir la reconnaissance. Éric comprend l’intention de l’enfant spontané, tout en voyant bien que sa quête de liberté en ayant la reconnaissance extérieure l’enferme dans le regard des autres. Pour vivre la liberté, il finit par être en prison.

La croyance limitante de « l’autorité extérieure »

L’inconscient ne voit pas que la notion d’autorité extérieure est une croyance. C’est une création du cerveau immature de l’enfant la lumière de ce qu’il a compris du monde. Ce cerveau étant incapable de percevoir la complexité, il ne voit pas que toutes les règles viennent d’une autorité intérieure qui crée des règles en fonction de sa compréhension du monde. En réalité, il n’y a rien d’autre qu’une autorité intérieure qui, à l’aide d’un cerveau immature, comprend qu’il y a des personnes extérieures dont je suis dépendant. Et, à ce niveau de compréhension du monde, l’enfant que je suis comprend qu’il y a des autorités extérieures auquel je dois me soumettre. Ce qui engendre la croyance qu’à vie je serai soumis à une autorité extérieure. Or, ma dépendance à l’adulte ne dure pas à vie !

Cependant, une fois le schéma inconscient mis en place, il continuera à s’appliquer tant qu’on ne le met pas à jour. C’est un peu comme si enfant, j’avais un ordinateur peu puissant avec windows 95. Et que je continuais à fonctionner avec ce système alors que je dispose maintenant d’un nouvel ordinateur puissant qui peut bénéficier de windows 10. Cette image nous donne un aperçu du système d’information de notre inconscient. Il est peut-être temps de le mettre à jour. 😉

Éric réalise que la croyance en l’autorité extérieure vient d’un enfant percevant le monde avec un cerveau immature. Il comprend qu’il n’est plus dépendant de l’adulte et qu’il peut faire ses propres choix avec « ce qui est ». Il réalise que la liberté n’est pas d’être une autorité pour les autres, mais d’accéder à l’autorité intérieure en soi. Et ainsi, mettre à jour ses croyances sur le monde. Et faire ses choix avec parfois deux situations inconfortables. La liberté est de choisir celle qui est la plus confortable à long terme.

Comment se libérer de l’orgueil ?

Prendre conscience qu’il n’y a pas d’autre autorité que la mienne

L’orgueil est basé sur le besoin de reconnaissance d’une autorité extérieure. Nous avons vu que cette dernière est une perception erronée d’un enfant avec un cerveau immature. Je ne suis plus dépendant de l’adulte !

Et aussi, voir que toutes mes croyances ont été créées par mon autorité intérieure ! Ce qui veut dire que c’est moi qui crée ma perception de la réalité. Je peux choisir de faire le tri dans mes croyances. Je choisis qui je veux écouter et je choisis l’information qui je laisse entrer. Autrement dit, je choisis les personnes qui pour moi font autorité dans leur domaine et que je souhaite écouter.

Personne ne sait tout sur tout. Par contre, il y a des personnes qui ont plus d’expérience que moi dans certains domaines et qui ont fait leurs preuves. Ces personnes sont, pour moi, une autorité dans leur domaine.

Seule mon autorité intérieure permet l’accès aux informations d’une autorité extérieure dans un domaine.

Éric s’aperçoit qu’il ne faisait pas le tri dans les informations qu’il bloquait ou qu’il laissait entrer. Si bien qu’il bloquait les informations venant d’une personne expérimentée qui a fait ses preuves dans son domaine et qu’il était dans ce cas jugé d’orgueilleux. Et inversement, il écoutait des personnes qui n’étaient pas du tout des autorités dans leur domaine, voir même l’inverse. Ceci, juste pour avoir la reconnaissance. Son autorité intérieure était défaillante, car elle était basée sur un besoin de reconnaissance et non sur ses choix profonds. Ce qui le coupait de lui-même pour avoir la reconnaissance.

Se reconnaitre

L’objet est ici de me connaitre :

  • De savoir quelles sont mes valeurs profondes. Ce que j’aime et ce que je n’aime pas.
  • D’identifier mes forces. Ce qui est facile pour moi et difficile pour les autres.
  • D’identifier le monde idéal que je souhaiterai, pour en extraire ma vision.

Quand j’ai plus de clarté sur ce qui m’anime, je peux voir :

  • Comment je contribue à ma vision
  • En servant mes valeurs profondes
  • En utilisant mes forces au service de ma vision et des autres

Ensuite, je peux imaginer dans ce tableau, qui je souhaite être dans 5 ans. Et définir un plan d’action pour exprimer pleinement qui je suis et ce que je souhaite réaliser.

Ma clarté sur mes valeurs, mes capacités et sur le « pourquoi je le fais », me permet de nourrir de cette vision. Et je reconnais ma place, si bien que je n’ai plus besoin des autres pour me dire quelle place je dois avoir.

Éric réalise qu’il n’avait jamais pris le temps d’identifier ses valeurs et ses forces. Et encore moins le monde idéal auquel il souhaiterait contribuer. Il était enfermé dans le regard extérieur, sans avoir pris le temps de regarder l’intérieur !

L’orgueil est le reflet de la non-reconnaissance de soi. D’un regard exclusivement porté sur le regard extérieur. Venant la croyance en une autorité extérieure qui sait mieux que moi comment je dois vivre ma vie.

Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être

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