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Enfer-me-ment

Qu’est-ce que l’enfer-me-ment ?

Mélinda vit difficilement le confinement et ceci pour plusieurs raisons. Elle ne peut pas trop sortir de chez elle et avoir des relations sociales comme elle le souhaiterait. Mélinda a peur pour les conséquences futures au niveau de ses libertés. Elle vit un mélange de tristesse et de colère, couplé à une agitation mentale. Elle souffre de cette situation d’enfer-me-ment et souhaiterait s’en libérer.

Ici, l’enfer-me-ment est défini comme une émotion désagréable, couplée à une agitation mentale.

D’où vient cet enfer-me-ment ?

Enfer-me-ment dans le cerveau d’un enfant de moins de 7 ans

Avant 7 ans, nous disposons uniquement du cerveau émotionnel. C’est-à-dire que nous n’avons pas les moyens de mettre en place des stratégies complexes. Les stratégies que notre inconscient met en place avec ce cerveau sont du genre :

  • J’évite X pour vivre Y

Ce qui donne une stratégie du type :

  • J’évite l’inconfort pour vivre le confort

L’inconscient cherche donc à éviter des émotions désagréables pour vivre le bien-être. Or ceci engendre un enfer-me-ment (Pour aller plus loin, vous êtes libre de lire l’article « Comment se libérer des émotions désagréables« ). Pour comprendre l’enfer-me-ment, il faut comprendre le processus émotionnel :

Cycle emotionnel

Pour illustrer le processus émotionnel, prenons l’exemple d’un enfant qui arrive en crèche pour la première fois :

  • Il est en joie, car il est avec ses parents et c’est connu
  • Quand ses parents sont partis, il a peur et il cherche à fuir pour retrouver son connu
  • Les portes sont fermées, il entre en colère pour changer l’extérieur pour retrouver son connu
  • Étant impuissant, il est triste et il pleure. Une fois la tristesse passée, l’inconscient voit qu’il n’est pas mort et que l’inconnu n’est pas dangereux. L’inconnu devient connu.
  • Le connu permet à l’enfant de jouer avec ses camarades et retrouver la joie.

En d’autres termes, chercher à éviter les émotions de peur, colère et tristesse, empêche d’accéder à la joie. Cette stratégie d’évitement empêche d’accéder au néocortex qui est la partie du cerveau qui permet nos capacités d’analyse. En gros nous n’avons plus accès à l’adulte et nous sommes bloqués dans l’impuissance d’un enfant. Un enfant face à cette situation se sent démuni, ce qui engendre un enfer-me-ment dans l’impuissance.

Mélinda prend conscience qu’en voulant être bien en évitant les émotions désagréables, elle bloque l’accès à la joie. Elle réalise que cette façon de procéder ne fait que la bloquer au niveau de l’enfant de moins de 7 ans. Mélinda voit que cette sensation d’enfer-me-ment vient de la perception d’un enfant qui se sent impuissant.

Incapacité à accéder à ses capacités d’analyse

Comme nous l’avons vu, le fait de vouloir éviter les émotions désagréables ne fait que nous « coincer » dans le cerveau émotionnel d’un enfant de moins de 7 ans. C’est-à-dire, que nous n’avons plus accès à notre néocortex et nos capacités d’analyses sont inaccessibles.

Pour le dire simplement :

  • Nous sommes des enfants qui attendons que « papa » trouve la solution pour nous.

« Papa » représentant l’autorité extérieure :

  • Le responsable hiérarchique
  • Le « scientifique »
  • L’homme politique
  • Le chef d’entreprise
  • Le gouverne-ment

L’incapacité à vivre les émotions engendre l’incapacité à accéder à ses capacités d’analyse. Nous devenons des enfants ayant besoin d’un adulte. Ceci engendre une soumission à l’autorité extérieure. (Pour aller plus loin, vous êtes libre de lire l’article « Pourquoi l’impuissance est la clé d’accès à la puissance« )

Mélinda s’aperçoit qu’elle se senti soumise à une autorité extérieure, que ça soit son employeur ou le gouverne-ment. Elle prend conscience qu’elle était toujours à l’écoute de ce que l’autorité extérieure allait décider pour elle. Mélinda réalise qu’elle était dans une posture d’enfant face à un adulte.

Les stratégies d’évitement sont des stratégies d’attraction

Comme nous l’avons vu, l’enfer-me-ment vient d’une stratégie d’évitement qui vient du cerveau émotionnel. C’est-à-dire, que vient de notre incapacité à accéder à l’adulte et à la construction.

Le cerveau émotionnel est très limité et sa stratégie principale est :

  • J’évite l’inconfort pour vire le confort

Ce qui veut dire :

  • Je détruis l’inconfort pour vivre le confort

Vu que l’objet est l’évitement par la destruction, il n’y a pas de stratégie pour construire ce que je souhaite vraiment !

Ce cerveau étant incapable de percevoir la complexité, il n’est pas capable de voir qu’il ne fait que détruire, il ne voit pas que cela va engendrer plus de chaos qu’autre chose. De plus, il ne voit pas que les stratégies d’évitement sont des stratégies d’attraction (Pour aller plus loin, vous êtes libre de lire l’article « Pourquoi j’attire ce que je ne veux pas« ).

L’inconscient est capable de traiter 400 milliards de bits d’information pas seconde et le conscient seulement 2000. Ce qui fait que le fait de vouloir éviter ce que je ne veux pas engendre la boucle mentale suivante :

  • L’inconscient scanne la réalité pour identifier ce qu’il souhaite éviter
  • L’inconscient amène tous ces éléments au conscient
  • Le conscient entre en lutte contre ce qu’il veut éviter
  • La croyance limitante « j’évite l’inconfort pour vivre l’inconfort » est renforcée
  • L’inconscient scanne à nouveau la réalité …

Cette boucle mentale engendre un enfer-me-ment. Et je ne perçois de la réalité que ce que je veux éviter. Je peux donc vivre un enfer-me-ment dans :

  • L’identification des problèmes
  • L’identification des mensonges

Et toutes mes ressources étant allouées à l’identification des problèmes, que je n’ai plus de ressources pour percevoir les solutions qui sont présente. J’ai la sensation d’être en prison et impuissant. Et au fur et à mesure que je boucle, cette sensation d’impuissance se renforce. Si bien qu’elle s’ancre profondément et ma confiance en ma capacité faire face aux situations s’en trouve affectée.

Ce que je nourris le plus prend le plus de place dans mon esprit.

Mélinda prend conscience qu’elle était en train de boucler sur les problèmes et elle focalisait sur tout ce qui n’allait pas. Elle prend conscience qu’elle était focalisée sur les médias et les problèmes. Mélinda réalise qu’elle était en train de se programmer inconsciemment à l’impuissance. Elle prend conscience qu’elle est en train de créer elle-même son enfer-me-ment.

Incapacité à accéder à l’énergie de la colère en construction

Comme nous l’avons vu, la stratégie d’évitement des émotions désagréables nous bloque dans le cerveau émotionnel. Ce qui veut dire que nos capacités de raisonnement sont inaccessibles et que nous disposons uniquement des moyens d’un enfant de moins de 7 ans.

Ceci a pour conséquence de chercher à détruire pour vivre le bien-être, sans avoir la capacité de construire. Or, l’énergie de la colère est neutre. Elle est comme le couteau, elle peut servir à tuer une personne ou à se nourrir (Pour aller plus loin vous êtes libre de lire l’article « Comment l’énergie de la colère peut apporter la paix« ).

L’énergie de la colère est une puissance qui est au service de mon intention. Si je suis en réaction à cause d’une stratégie d’évitement, je ne vais pas pouvoir avoir de la clarté sur mon intention et agir. Je vivrai un enfer-me-ment. C’est-à-dire que mon énergie de la colère sera utilisée en destruction uniquement.

Mélinda réalise qu’elle était révoltée contre la situation et qu’en même temps elle était soumise à une autorité extérieure. Elle comprend mieux pourquoi elle ressentait un mélange de colère et de tristesse. Mélinda s’aperçoit qu’elle utilisait l’énergie de la colère en destruction uniquement. Elle prend conscience qu’elle contribue plus au chaos qu’à la création du monde dans lequel elle souhaite vivre.

Comment se libérer de l’enfer-me-ment

Mettre de la clarté sur ce que je souhaite vivre

Comme nous l’avons vu, le fait de ne pas avoir de clarté sur ce que je souhaite fait que je vais être enfermé dans une stratégie d’évitement. Ce qui crée un schéma inconscient de destruction.

Autrement dit :

  • Je ne peux pas aller vers ce que je souhaite si je suis focalisé sur ce que je ne veux pas

Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va. – Sénèque

Ceci ne veut pas dire que je ne vais pas dire NON à ce que je ne veux pas. Mais que je vais dire OUI à ce que je veux ET NON à ce que je ne veux pas.

À titre d’exemple, si je veux l’authenticité :

  • Je dis oui à l’authenticité
  • Et je dis non au mensonge

Ce qui veut dire que je ne suis pas uniquement en lutte contre le mensonge, car je ne ferai que mettre en lumière ceux qui mentent. Et ceux qui sont authentiques seraient dans l’ombre. Donc si je veux servir l’authenticité, je mets en lumière l’authenticité !

Mélinda prend conscience qu’elle n’était pas focalisée sur ce qu’elle voulait, mais sur ce qu’elle ne voulait pas. Elle réalise qu’elle vivait un enfer-me-ment dans une stratégie d’évitement et de destruction. Mélinda s’aperçoit qu’elle bouclait dans des pensées et des émotions négatives à cause d’un manque de clarté sur son intention.

En vivant la tristesse pour accéder à sa puissance

Comme nous l‘avons vu, l’évitement de la tristesse empêche de clore le processus émotionnel :

Cycle emotionnel

La tristesse est la dernière émotion qui une fois traversée permet d’intégrer l’inconnu dans le connu. Et permet ainsi d’accéder à la joie. C’est l’intégration de ce paradoxe qui permet d’accéder à ses pleines capacités d’analyse d’adulte et dépasser l’âge de 7 ans (Pour aller plus loin, vous êtes libre de lire l’article « Pourquoi la tristesse est la clé d’accès à la joie ?« ).

Mélinda prend conscience qu’elle évitait de vivre la tristesse pour être bien. Elle voit que c’est ce qui l’empêche d’accéder à la joie et à la clarté. Mélinda réalise que si elle veut vivre le bien-être, elle va devoir être à l’aise avec la tristesse qui est une étape du processus émotionnel et qui a son rôle à jouer.

Voir que le bonheur ne dépend pas des conditions extérieures

Comme nous l’avons vu, le cerveau émotionnel cherche à éviter les émotions désagréables. Ce cerveau étant immature, il est incapable de percevoir la complexité et réaliser qu’il se tire une balle dans le pied.

En effet, l’inconscient cherche à vivre un état d’être agréable en attendant une condition extérieure. À titre d’exemple, il peut me faire croire que je pourrais vivre la joie quand j’aurais la voiture, la maison ou le partenaire de mes rêves. En d’autres termes, il me fait croire qu’il cherche quelque chose qu’il ne connait pas : La joie !

Imaginé une personne dans les années 1980 qui cherche un Iphone, quand ce dernier n’existe pas encore. C’est un délire !

C’est exactement ce que l’inconscient me fait croire. Il me dit qu’il cherche un état d’être qu’il ne connait pas. Et qu’il a besoin pour vivre cet état d’être intérieur, d’un élément à l’extérieur. Alors que si je demande d’imaginer à la personne qu’elle possède la voiture de ses rêves, elle vit cet état de bien-être. Sans même avoir l’objet convoité ! Sans la condition extérieure ! (Pour aller plus loin, vous être libre de lire l’article « Comment se libérer de la peur du manque« ).

Mélinda prend conscience qu’elle fait dépendre son bonheur à des conditions extérieures. Elle réalise que c’est une illusion venant de son inconscient. Et elle voit que toutes les voix dans sa tête qui lui font croire qu’il faut changer l’extérieure pour vivre la joie, ne sont que des schémas inconscients qui ont moins de 7 ans. Mélinda s’aperçoit que ces pensées sont des mensonges qui lui font croire que le bonheur dépend de l’extérieur. Elle réalise maintenant d’où viennent cette agitation mentale et les émotions désagréables associées. Et elle décide de ne plus les écouter.

En utilisant l’énergie de la colère au service d’une intention et non d’évitement

Une fois que j’ai mis de la clarté sur ce que je souhaite vraiment et que j’ai accepté de voir la tristesse comme une étape d’intégration du nouveau et de l’ex-tension de l’être, je peux plus facilement construire ce que je souhaite. Et quand je vois que mon bonheur ne dépend pas de conditions extérieures, c’est ma joie qui va être mon moteur.

Pour créer ce que je souhaite, je vais utiliser mon énergie créatrice qu’est l’énergie de la colère. Mis au service de mon intention, elle servira ma vision et mon besoin de contribution.

C’est l’énergie de la colère qui met de la puissance sur mon intention et mes actions. Il est souvent difficile de réaliser que l’énergie de la colère peut être au service de la joie. Il ne s’agit pas de lutter contre, mais d’affirmer ce que je veux !

Il s’agit d’affirmer :

  • Ma vision, mon intention
  • Mon état d’être de joie

Qui sous-tendent mes actions ! En effet, les actions ne sont que la partie haute de l’iceberg. L’objet n’est pas de faire évaluer mes actions par l’extérieur, mais d’avoir un alignement entre mon intention et mes actions. C’est cette cohérence intérieure qui amène la joie et permet de me libérer de l’enfer-me-ment.

C’est l’alignement entre mes actions et les domaines dans lequel je peux agir, qui va m’apporter cette liberté. Si je souhaite changer une situation où je n’ai pas le pouvoir, je vais m’épuiser. Je dois être clair sur :

  • « ce qui est »
  • « ce que je souhaite »
  • « ce que je peux faire »

C’est comme un tuyau d’arrosage. S’il n’est pas coincé, l’eau circule pleinement et la puissance de l’eau n’est pas freinée. L’eau est l’énergie de la colère au service de l’intention. Quand i n’y a pas de nœud, la réalisation en découle !

Mélinda réalise qu’elle n’avait jamais pris conscience que l’énergie de la colère peut être au service de la joie. Elle prend conscience que l’alignement permet à la puissance de l’énergie de circuler et permet la réalisation de l’intention.

L’enfer me ment. La clarté dissout le mensonge et permet le pas-sage de l’intention à la réalisation.

Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être

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