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insécurité

Qu’est-ce que l’insécurité ?

Éric est employé que sein d’une entreprise de BTP. L’entreprise connait une mauvaise passe et les employés craignent qu’il y ait des licenciements. Ceci génère une ambiance délétère et la panique commence à s’installer. Éric se sent en insécurité, car il a peur de perdre son emploi. Malgré toutes les tentatives de rationalisation, il n’arrive pas à sortir de cette sensation d’insécurité.

Ici, l’insécurité est définie comme une sensation de non-contrôle de la situation.

D’où vient cette insécurité ?

Une histoire de vie

Lorsqu’Éric était enfant, ses parents faisaient tout pour qu’il entre dans le « moule ». La solution que ses parents proposaient était la solution qu’ils avaient trouvée à leur problème. En effet, ses parents étaient véhéments envers Éric pour qu’il entre dans le moule. Quand ce dernier ne respectait pas les règles et qu’il réagissait, ses parents le réprimaient fortement. Ce qui était très douloureux pour l’enfant qu’il était, car sans nourriture affective, un enfant meurt (Voir l’expérience de Frédéric II). Éric n’était pas autorisé à exprimer sa colère ni sa tristesse. L’inconscient a donc enregistré qu’il fallait interdire la colère et la tristesse pour assurer la survie.

Comme nous pouvons le voir avec l’histoire d’Éric, l’inconscient a créé la croyance limitante suivante :

  • Pour être en vie, je dois éviter la colère et la tristesse.

(Pour aller plus loin, vous être libre de lire les articles « Comment l’énergie de la colère peut apporter la paix » et « Pourquoi la tristesse est la clé d’accès à la joie« )

Ce qui a pour effet d’interdire l’accès à sa propre puissance, car l’énergie de la colère est interdite. La seule solution est de se mettre sous une autorité extérieure pour assurer sa survie. Et si l’autorité qui est ma référence ne me sécurise pas, je suis dans l’impuissance. L’impuissance me montre que mon connu ne me permet pas de faire face à la réalité qui est inconnu par rapport à mon niveau d’information. Dans le cycle émotionnel, la dernière émotion permettant d’intégrer le nouveau est la tristesse. Mais cette dernière est interdite, ce qui engendre une incapacité à intégrer le nouveau. Cette double impuissance à accéder à sa propre puissance via l’énergie de la colère et l’incapacité à intégrer le nouveau via la tristesse génère une sensation d’insécurité.

Éric prend conscience qu’il se voyait perdu sans boulot. Qu’il ne voyait que les scénarios catastrophes et non les solutions possibles. Il réalise que sa capacité à accéder à sa propre puissance pour relever les défis est faible. Et que l’intégration de la situation inconnue lui permettant de faire face au nouveau est limitée. Éric comprend que sa sensation d’insécurité vient de l’interdit inconscient posé sur l’émotion de la colère et de la tristesse.

Une incapacité à clore le cycle émotionnel

Cycle emotionnel

Pour illustrer le cycle émotionnel, prenons l’exemple d’un enfant qui arrive en crèche pour la première fois. Comme ce lieu est inconnu, ceci est perçu comme dangereux ce qui engendre une peur. L’enfant cherche à fuir pour revenir au connu. Comme il ne peut pas ouvrir les portes, il se met en colère et entre en lutte pour rétablir le connu. Il est accompagné par le personnel de crèche qui lui explique que ses parents vont revenir le soir. L’enfant finit par pleurer et vivre la tristesse. Une fois la tristesse passée, l’inconscient intègre le nouveau lieu comme sécurisé. Ce qui donne l’accès à la joie et permet à l’enfant de jouir du nouveau lieu (Pour aller plus loin, vous être libre de lire l’article « Comment se libérer des émotions désagréables »).

Éric prend conscience que la peur, la colère et la tristesse ne sont que des étapes dans le processus d’apprentis-sage. Il réalise qu’éviter la colère ou la tristesse l’empêche d’étendre sa zone de connu et limite son accès à la joie. Éric comprend que tant qu’il ne vit pas ses émotions, il vivra une impuissance et une sensation d’insécurité.

Des capacités d’analyse limitées

Comme nous l’avons vu, le fait de ne pas avoir pleinement accès aux émotions de la colère et de la tristesse fait que le cycle émotionnel ne sera pas clos. De plus, ses émotions bloquées, nous avons seulement accès à la peur. Ce qui génère une sensation d’impuissance et d’insécurité.

De plus, comme le cycle émotionnel n’est pas clos, le cerveau est « coincé » dans le mode survie. C’est-à-dire qu’on ne dispose que du cerveau émotionnel, soit les moyens d’un enfant de moins de 7 ans. L’accès au néocortex n’est pas disponible, ce qui signifie qu’il n’est pas possible de prendre de recul et percevoir la complexité de la situation. Ce qui engendre des comportements de survie du type :

  • Je dois éviter …

Un comportement de survie a le même effet que rouler à 300km/h. On ne voit pas trop ce qu’il y a sur les côtés. Ce qui veut dire que je ne peux pas intégrer les besoins des autres tant que mes besoins de survie ne sont pas assouvis.

Cela peut donner des stratégies de survie du type : Je dois éviter de mourir de faim, de froid … Toutes les ressources sont allouées à la survie et il n’y plus de ressources disponibles pour prendre du recul et identifier les solutions.

Éric s’aperçoit qu’il était en mode panique. Il comprend que la situation qu’il vit est l’expression d’un manque de capacité d’analyse. Ce qui veut dire qu’il dispose uniquement du cerveau d’un enfant de moins de 7 ans. Il comprend mieux pourquoi il se sent impuissant et dépendant d’autorité extérieure pour survivre.

Comment se libérer de l’insécurité

Mettre de la clarté sur la cause de l’insécurité

Comme nous l’avons vu, l’insécurité vient du fait que le cycle émotionnel n’est pas clos. Ce qui veut dire que l’insécurité peut être due :

  • À la non-intégration de la colère.
    • Je boucle dans la peur.
  • À la non-intégration de la tristesse.
    • Je boucle dans la colère

L’avantage de passer par l’émotion, c’est qu’il n’y a pas besoin d’analyser pour chaque situation ce qu’il faut faire. Quand je sais que je dois passer une émotion pour me libérer, j’ai beaucoup moins besoin du mental. Et je peux appliquer une méthode simple.

L’agitation mentale n’est que le reflet d’une émotion non intégrée :

  • Je pense, car je panse

Éric comprend qu’il était en train d’analyser la situation dans tous les sens et qu’il était en colère contre son employeur et en même temps il avait peur. Il s’aperçoit qu’il était très agité mentalement et il réalise qu’il y a une émotion qui ne veut pas être vécue. Il décide d’identifier l’émotion et la vivre jusqu’au bout pour être libre et avoir accès à toutes ses capacités d’analyse. Pour voir les solutions qui s’offrent à lui.

Intégrer l’émotion de la colère

La colère est une énergie neutre. Elle est comme le couteau. Ce dernier peut servir à tuer quelqu’un ou à couper une pizza. La colère est identique. C’est une énergie puissante qui nous permet de réaliser nos projets et à définir notre limite psychique.

Or, quand enfants, nous n’avions pas le droit d’exprimer sa colère et que nous devions faire ce que les figures d’autorités disaient, cela pouvait être vécu comme une intrusion. Surtout si les adultes nous demandaient de nous calmer pour éviter de ressentir leurs émotions. Dans ce cas l’accès à sa puissance a été interdit. Ce qui fait que l’inconscient interdit cette énergie de la colère, car elle est perçue comme un danger de mort. En effet, se mettre en colère est synonyme de rupture de lien avec ses parents. Et comme nous l’avons, sans nourriture affective, l’enfant meurt !

Pour intégrer l’énergie de la colère, il s’agit donc de passer ce schéma inconscient de survie qui fera tout pour éviter l’émotion. Pour ce faire, nous allons utiliser une technique qui permet de débrancher le cerveau émotionnel qui empêche la libre circulation de cette énergie.

Le cerveau émotionnel a une mémoire courte d’environ 5 éléments. Pour le désactiver, il suffit de se focaliser sur 5 éléments. Par exemple :

  • Je prends conscience de mes 2 pieds en contact avec le sol
  • Je prends conscience de mes jambes sur la chaise
  • Je prends conscience de mes mains sur mes jambes
  • Je prends conscience de mon dos sur le dossier
  • Je prends conscience de ma respiration

Ceci a pour effet de saturer la mémoire du cerveau émotionnel et désactiver le schéma inconscient qui évite de vivre l’émotion de la colère. Une fois le calme établi, je peux ressentir les 5 éléments précités et la sensation d’insécurité. Il peut y avoir des allers-retours avec le mental. Dans ce cas, je reviens sur les 5 éléments et je recommence. Jusqu’à ce que l’émotion d’insécurité soit passée.

Éric prend le temps de saturer son cerveau émotionnel avec les 5 éléments. Il se rend compte qu’un calme s’installe. En pensant à sa situation professionnelle, il peut ressentir l’émotion liée à l’insécurité dans le corps. Il voit qu’il y a le mental qui revient au galop. Éric prend donc le temps de revenir au calme en se focalisant sur les 5 éléments puis recommence jusqu’à ce que l’émotion liée à l’insécurité soit passée.

Intégrer l’émotion de la tristesse

La tristesse est ce qui permet de lâcher l’ancien pour intégrer l’inconnu. Elle permet de se détacher du connu actuel pour accéder au nouveau.

Lorsque la tristesse est interdite, nous sommes bloqués dans la colère en cherchant à changer l’extérieur pour rétablir le connu. Or, nous n’avons pas les pleins pouvoirs sur l’extérieur, ce qui fait que les tentatives de changement de la situation pour rétablir le connu ne fonctionnent pas. Ce qui engendre une sensation d’impuissance et d’insécurité.

Pour se libérer de cette impuissance et de l’insécurité qui en découle, il est important de comprendre qu’une émotion dure 7 secondes en moyenne. Ce qui veut dire que l’émotion de tristesse ne va faire que passer. Il s’agit d’une sensation dans le corps. L’inconfort de la tristesse est surtout lié à la résistance de l’inconscient qui a posé un interdit.

Pour passer la tristesse, il faut donc désactiver le schéma inconscient. Pour ça, j’utilise la même technique que pour la colère. Je sature le cerveau émotionnel en me focalisant sur 5 éléments du corps. Puis j’ajoute la situation qui engendre de la tristesse pour qu’elle puisse passer et ainsi clore le cycle émotionnel.

Je ne vais pas obligatoirement pleurer ou autre expression extériorisée. Mon expérience est que je suis en contact avec une sensation jugée désagréable par mon inconscient. Je reste avec cette sensation et je la goûte, comme je gouterai un gâteau. Cette sensation finit par se dissoudre petit à petit. Et derrière il y a une sensation de bien-être. Qui est la joie naturelle qui est toujours en fond. À force de répéter cet exercice, l’inconscient comprend qu’il n’y a pas de danger et il laisse passer ce type d’émotion de manière plus fluide.

Éric prend conscience que lorsqu’il laisse passer l’émotion jusqu’au bout, il ressent une sensation de bien-être. Il s’aperçoit que la panique disparait et qu’il a plus de clarté. Il retrouve ses capacités d’analyse. Éric comprend qu’il n’a pas besoin de réfléchir à résoudre le problème, mais à passer l’émotion qui l’empêche de percevoir clairement la réalité. Ce qui lui permet de voir les solutions qui s’offrent à lui.

Pour vivre la sécurité, je dois être à l‘aise avec l’émotion d’insécurité.

Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être

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