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Hiérarchie

Qu’est-ce que la hiérarchie ?

Théo est commercial au sein d’une société solution de télécommunication. Son responsable lui demande de réaliser un chiffre d’affaires qui selon lui n’est pas trop élevé. Dans le sens où pour atteindre cet objectif, il doit faire de longues journées. Ce qui empiète sur sa vie privée. Théo est très énervé contre son responsable hiérarchique. Car selon lui ce n’est pas juste, parce que les moyens fournis ne sont pas en correspondance avec l’objectif fixé. Pour Théo, la hiérarchie lui impose des conditions injustes et il souhaiterait s’en libérer. Malgré toute une introspection et un cheminement spirituel, il est toujours dans cette souffrance.

Ici, la hiérarchie est définie comme un pouvoir extérieur à soi.

D’où vient cette aversion à la hiérarchie

Une histoire de vie

Les parents de Théo n’étaient pas des bouddhas. C’est-à-dire que dans leur humanité, il avait des blessures. Ce qui fait qu’ils avaient des limites et que dans certaines situations, leurs réactions n’étaient pas adaptées. Théo, lorsqu’il était enfant, a perçu ces réactions inadaptées et le fait qu’un adulte n’a pas un comportement juste face à un enfant était perçu par son inconscient comme une injustice. Ce qui fait que son inconscient a mis en place un enfant protecteur pour éviter ce type de réactions inadaptées. Ce qui a engendré une quête d’un « parent idéal » qui est une autorité positionnée au-dessus hiérarchiquement au-dessus de soi.  Et comme avant 7 ans le cerveau est immature, l’inconscient a mis en place un schéma pour identifier et fuir toute personne qui n’est pas parfaite !

Comme nous pouvons le voir avec l’histoire de Théo, il y a une quête inconsciente d’un « parent idéal », d’une autorité au-dessus qui protège (Responsable hiérarchique, patron, gouverne-ment, …). Cette perception d’enfant d’une autorité au-dessus donne une perception d’une « hiérarchie ».

Ce schéma inconscient à l’âge de l’enfant qui a été blessé et qui cherche à être accueilli pour qui il est, qui cherche à être porté et se reposer pour vivre son insouciance d’enfant.

Sans s’en rendre compte, Théo a soumis son bien-être à une autorité extérieure ! Car cette quête inconsciente est le reflet que cette part inconsciente qui dirige sa vie est un enfant !

Et en même temps, il y a une fuite de toute personne qui n’est pas parfaite. C’est-à-dire une fuite de l’humain. Ce qui fait qu’il a entamé une démarche spirituelle pour assouvir sa quête d’idéal. Sans réaliser que c’était une fuite de l’humain. C’est cette quête d’idéal qui engendre une lutte contre l’humain et l’impossibilité de trouver une autorité supérieure idéale. Ce qui génère une souffrance.

À la lumière de ces explications, Théo prend conscience que sa vie est dirigée par un enfant en quête d’idéal. Il réalise que son besoin d’une hiérarchie vient d’un enfant en lui qui a besoin d’être reconnu et soutenu. Et en même temps, le fait que cet enfant cherche un idéal, il ne peut pas être soutenu par un être humain. Ce qui fait que cette quête d’une autorité parfaite à l’extérieur est sans issue. Théo comprend pourquoi il souffre et aussi, pourquoi il a entamé une démarche spirituelle.

Une croyance limitante

Comme nous avons pu le voir avec l’histoire de Théo, la perception d’une hiérarchie vient d’un enfant qui regarde un adulte. Ce qui donne une vision d’un au-dessus et d’un au-dessous. Cette perception engendre la croyance limitante suivante :

  • Je dois être soumis à une autorité extérieure pour survivre

Ce qui fait que veut dire qui engendre une autre croyance limitante :

  • Pour être libre, je dois être en sécurité
  • Pour être en sécurité, je dois me soumettre à une autorité extérieure
  • Pour être libre, je dois me soumettre à une autorité extérieure

Or, ceci engendre un conflit intérieur entre 2 parts de l’inconscient :

  • Une part veut être libre en étant indépendant
  • Une autre part veut être en sécurité en étant dépendant

Ce qui engendre un balancement entre :

  • Le bébé: qui est dépendant de l’adulte
  • L’adolescent : qui veut être indépendant

Cette vision erronée de hiérarchie engendre de nombreux conflits et apporte son lot de souffrance.

Or, si nous regardons avec le regard d’un adulte responsable de ses choix et de sa vie, nous pouvons voir qu’il n’y a pas réellement de hiérarchie, mais une interdépendance.

Pour illustrer ceci, nous pouvons imaginer un dirigeant d’entreprise d’une grande entreprise. Ce dernier ne peut pas tout faire et avoir toutes les compétences. Il a donc besoin de personnes compétentes à des postes clés. C’est-à-dire que la réussite de son entreprise est dépendante de ces personnes compétentes. Et en même temps, il peut faire le choix de s’en séparer s’il y a une divergence de vision. Ce qui fait que le dirigeant est indépendant.

En même temps, une personne très compétente et reconnue dans son domaine fait qu’il est demandé. Ce qui lui permet de choisir avec qui il souhaite collaborer. Son niveau d’expertise fait qu’il est indépendant. En même temps, il a besoin d’une personne qui souhaite faire appel à ses compétences pour pouvoir être rémunéré. Ce qui fait qu’il est aussi dépendant.

Comme nous pouvons le voir, les 2 parties sont à la fois indépendantes et en même temps dépendantes. C’est le choix de la dépendance dans leur cadre indépendant qui fait qu’ils sont libres. Il s’agit de l’interdépendance. C’est l’accès à l’adulte.

Théo réalise que la vision de la hiérarchie était erronée. Il réalise que c’est à lui de reconnaitre sa valeur et la développer pour l’offrir aux personnes qui en ont besoin. Il réalise que sa sécurité ne viendra pas d’une autorité extérieure, mais de la reconnaissance et l’expression de sa valeur et de la compréhension des besoins du monde qui l’entoure.

Comment se libérer de la hiérarchie et s’épanouir

Se connaitre et prendre sa place

Comme nous avons pu le voir avec l’histoire de Théo, pour se libérer de la hiérarchie, il faut deux éléments :

  • Se connaitre pour prendre conscience de sa valeur
  • Comprendre les besoins du monde qui l’entoure

En effet, quand je peux offrir ma valeur à ceux qui en ont besoin, il y a du donnant-donnant. C’est-à-dire que j’offre quelque chose qui a de la valeur pour une personne et cette personne me rémunère afin que je puisse vivre de qui je suis.

Ma valeur, c’est ce qui est simple pour moi et compliqué pour les autres. Je peux l’identifier en me regardant quand est-ce que je dis « Il est con, c’est évident !« .

C’est voyant les problèmes que rencontre les personnes, qui sont pour moi simples, que je vois où je peux contribuer et que je trouve ma place.

Théo comprend qu’il doit bien se connaitre pour identifier clairement sa valeur. Et en même temps, il doit comprendre le monde qui l’entoure afin de pouvoir offrir sa valeur aux bonnes personnes. Et ainsi contribuer au bien-être de personnes, tout en étant rémunéré pour qui il est.

Faire appel à un mentor et être engagé

Pour me connaitre, je dois parfois demander de l’aide. En effet, comme nous l’avons vu, nous avons des schémas inconscients qui peuvent nous bloquer dans l’expression de notre valeur. Et comme c’est inconscient, je ne le vois pas. Pour le dire autrement, je ne peux pas être mon propre dentiste 😉

Le mentor peut prendre différentes formes :

  • Un livre
  • Un accompagnement individuel
  • Une formation

Ceci permet de gagner du temps en profitant de l’expérience d’une personne qui traversée des obstacles et qui peut nous faire bénéficier de ses stratégies.

Lors d’un appel à un mentor, le résultat dépend de plusieurs facteurs :

  • De l’engagement. Sinon, je cherche à être porté en faisant croire que je prends ma vie en main. Et bien évidemment les résultats ne seront pas au rendez-vous.
  • Du point de départ: Pour aller à Perpignant, ce n’est pas le même itinéraire si je pars de Paris ou de Bordeaux. Je dois être au clair sur les étapes pour ne pas me cramer en voulant tout de suite le résultat.
  • Des moyens dont je dispose (énergie, temps …) : Si je pars de paris et que je prends l’avion, je peux y arriver rapidement. Par contre ça va me demander plus de moyens. C’est pareil pour l’accès à ce que l’on souhaite. Il faut être au clair sur les moyens que je dispose et aussi, ceux que je peux allouer.
  • De la compréhension des limites: Même si je prends l’avion, je vais devoir passer avoir une phase d’embarcation à l’aéroport … Il y a des éléments qui ne sont pas incompressibles. Ce qui veut dire que je ne peux pas aller plus vite que la musique. Si je veux apprendre l’anglais en 6 mois, alors que je n’ai que 2h par semaine à y allouer, le résultat ne sera pas obligatoirement celui que j’attends.
  • De la stratégie est plus utile que la force: Si je veux apprendre à conduire en 3 jours à raison de 7h de conduite par jours, je n’y arriverai pas. Et je vais essayer à nouveau en force et revenir à un échec. Ce qui sera de l’impuissance programmée. Alors que si j’apprends en faisant 1h par semaine pendant 21 semaines, mes résultats seront bien meilleurs.

Théo réalise que pour être libre, il y a un coût en termes de temps, d’énergie et aussi financier. Il prend conscience qu’il a le choix entre se faire porter et râler ou prendre ses responsabilités et s’engager.

Le maître tombe 7 fois et se relève 8 fois.

Sébastien Thomelin – Accompagnant de l’être

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